Hadjret Benarous attend toujours son école

? Les habitants de Hadjret Benarous, située à la frontière entre la commune de Constantine et celle de Hamma Bouziane, se plaignent de l'absence d'une école primaire pour la scolarité de leurs enfants malgré le fait de l'existence d'une assiette, et aussi de l'éclairage public très défaillant. Selon leur représentant et président du comité de quartier de ladite cité, Abdelghani Nadjahi, « nous n'avons toujours pas d'école primaire et ce, en dépit du fait que l'assiette qui lui est dédiée existe au niveau du site». Et d'indiquer qu'« en attendant, nos enfants sont scolarisés dans des écoles à la cité d'El Ménia ou à celle de Djebli, à Hamma Bouziane, et sont contraints de faire à leur âge et en hiver entre trois et quatre kilomètres de route à pied quotidiennement. Les responsables de l'APC de Constantine et même le chef de la daïra sont venus constater de visu les choses avec le calvaire que vivent les élèves chaque jour. Cela date de plusieurs mois maintenant, mais rien n'a bougé concernant ce volet, à l'exception toutefois des promesses de prendre en charge ce problème. Il y a aussi le problème de l'éclairage public qui est très défaillant si bien que des pans entiers de la cité se retrouvent plongés dans la nuit noire à partir de 17, 18 heures». Et de poursuivre en disant : «Sur ce point, nous avons entrepris des démarches auprès des autorités de la mairie, mais sans résultat suffisant et satisfaisant pour les habitants». Expliquant qu'en fait, «notre demande a été acceptée avec la promesse d'y remédier. Toutefois, cette promesse a été tenue à moitié dans le sens où seulement une soixantaine de lampes ont été mises en service, alors que l'étendue de la cité nécessite un nombre à multiplier par deux fois au moins». Questionné sur ces sujets, le délégué du secteur urbain de Sidi Rached, dont dépend Hadjret Benarous, N. Mezhoud, reconnaît les difficultés qu'endurent les habitants mais conteste la disponibilité d'une assiette de terrain pour l'édification d'une école.Affirmant que contrairement à ce que croient les habitants, le problème est beaucoup plus complexe sans donner plus d'informations, ni de détails. Pour ce qui concerne l'éclairage public, souligne-t-il, les services de l'APC ont pallié à la situation avec les moyens qu'ils ont, même si cela demeure insuffisant, dit-il.