Algérie - Revue de Presse


HADJOUT (tipasa)
Les habitants des 500 logements sociaux réalisés par le Fonds arabe de développement économique et social vivent le calvaire au quotidien en raison à l'absence de l'alimentation en gaz de ville, outre l'état des routes impraticables.
Les écoliers trouvent énormément de difficultés pour contourner les flaques d'eau. Un octogénaire nous a affirmé qu'ex-Marengo est devenue un grand douar ou encore une ville sans maître.
Les habitants font un parcours du combattant pour s'approvisionner en gaz butane, en raison de l'éloignement des points de vente, a affirmé un représentant du quartier. Les résidants non véhiculés demeurent toujours à la merci des clandestins, puisqu'une course revient à 300 DA.
Il faut rappeler que les habitants de FADES ont souffert durant les intempéries de février dernier. La bouteille de gaz butane a été vendue pendant cette période à plus de 1 500 DA.
Selon les habitants, ce problème crucial est dû à l'absence des colonnes montantes à l'intérieur des bâtiments. Devant cette situation, les malheureux habitants sont ballottés entre l'OPGI de Tipasa, le maître de l'ouvrage de la FADES et la Direction des mines et de l'énergie de la wilaya de Tipasa.
La ville de Hadjout, qui compte plus de 52 000 habitants, accuse un grand retard en matière d'alimentation en gaz de ville puisque 40% du parc logement n'est pas encore raccordé au gaz de ville, selon des informations recueillies lors de la dernière session de l'Apw.
Rappelons que le taux de raccordement au gaz de ville à travers la wilaya de Tipasa ne dépasse pas les 48%, affirme la même source.
B. B




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