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Hadjar irrité par les appels à la grève illimitée



Le ministre de l'Enseignement supérieur a averti que "la loi sera appliquée dans toute sa rigueur" contre le recours à la grève illimitée qui, dit-il, est "un concept étranger à notre culture" et qui, de surcroît, "a été dénoncée par la justice".Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a réitéré, hier, la nécessité d'"adopter la méthode du dialogue au niveau des établissements de l'enseignement supérieur avec tous les partenaires sociaux à travers des rencontres durant lesquelles seront traités tous les problèmes soulevés et de tenter de les régler en leur temps, afin d'éviter toute complication à même d'entraver l'activité pédagogique et la bonne marche des institutions universitaires". Intervenant à l'ouverture de la conférence des universités, Tahar Hadjar a, en abordant les protestations qui ont émaillé son secteur, notamment celles des médecins résidents, des étudiants des Ecoles normales supérieures (Ens) et des étudiants des Sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps), affirmé qu'il "considère le dialogue et la concertation entre toutes les composantes de la famille universitaires comme étant le mécanisme privilégié de prise en charge de toutes les préoccupations soulevées". Cependant, le ministre s'est montré ferme à l'égard des mouvements de protestation, en avertissant que "la loi sera appliquée dans toute sa rigueur" contre le recours à la grève illimitée qui, dit-il, est "un concept étranger à notre culture" et qui, de surcroît, a été dénoncée par la justice, car "contraire aux lois et pratiques syndicales". S'agissant des étudiants des Ens, Tahar Hadjar a exclu "l'année blanche" en arguant qu'"il y a des étudiants qui suivent normalement leurs cours, à l'exemple de ceux de la dernière année". Selon lui, l'équation est simple : "Celui qui veut suivre les cours, qu'il le fasse, sinon, il assumera ses responsabilités."
Il sera "recalé", a-t-il laissé entendre, en rappelant que "tout élève ayant redoublé l'année ne sera pas recruté par le ministère de l'Education nationale". Et d'appeler les étudiants à la raison. "Cette démarche ne mène pas à des résultats, car la grève illimitée bute sur les lois algériennes", a-t-il dit. Idem pour la menace de boycott de l'examen du DEMS par les médecins résidents, qui aura lieu aujourd'hui, le ministre a mis en garde : "Ceux qui ne prendront pas part à cet examen assumeront leurs responsabilités." Le premier responsable du Mesrs a rappelé avoir signifié, à ces étudiants qui ont été reçus à leur demande, que "cet examen ne sera pas décalé et sera tenu dans les délais comme le demandent leurs représentants". Concernant le gel de la relation de son département ministériel avec le Cnes et l'Ugel, M. Hadjar a indiqué que "le problème ne se pose pas avec le syndicat, mais avec sa direction". Et d'inviter les deux ailes du syndicat à régler leurs problèmes pendants au niveau de la justice pour être reconnues en tant que tel. En outre, Hadjar a annoncé que 9 universités privées ont reçu leurs autorisations pour commencer leur activité durant la prochaine rentrée dans des spécialités comme les finances, le management ou la mécanique.
A. R
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