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Hadj Rahim, pionnier de la caméra cachée en Algérie



Hadj Rahim, pionnier de la caméra cachée en Algérie
Vingt-quatre heures seulement après le décès d'Arezki Rabah, alias Abou Djamel, le précurseur de la caméra cachée en Algérie, Hadj Rahim, est décédé vendredi dernier, 13 janvier, à l'âge de 83 ans, suite à une crise cardiaque, a appris l'APS auprès de l'association cinématographique Adhouaa. Après la levée du corps, avant-hier samedi, de son domicile au Télemly (Alger-Centre), le défunt a été enterré au cimetière de Sidi-Yahia (Alger). Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, dans ses condoléances adressées à la famille du défunt, est revenu sur le parcours d'exception de l'artiste, en déclarant qu'il "fut riche en apport et en créativité", ce qui "atteste de son professionnalisme et de ses préoccupations sociales". "Le parcours du défunt dans le domaine du cinéma et de la télévision fut riche en productions précieuses et pertinentes. Il s'est rendu célèbre grâce à la caméra cachée dans les années soixante-dix, en sus de nombreuses ?uvres dramatiques", rapporte la même source.Le "père" de la caméra cachée produite par la Télévision algérienne dans les années 1970, aura consacré toute une vie au 7e art, en réalisant des classiques comme L'Inspecteur Tahar, Serkadji (1982), avec, entre autres, Mustapha Ayad, Saïd Hilmi et Omar Guendouz, ?uvre qui retraçait le quotidien de détenus appartenant au FLN, condamnés à mort à Serkadji (ex-Barberousse), durant la guerre de Libération, La fin d'une grève (1992), Hikayat Ennas (1985), un feuilleton ramadhanesque, fusionnant tragédie et humour, ou encore Portrait (1994).Yasmine Azzouz
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