Algérie

H’lal alihoum, H’ram Alina



C’est Louisa qui va être contente Avec le capital-confiance qu’elle détient, la composante de la ressource humaine, le choix qui s’offre à elle avec le défilé des grandes nations et le potentiel financier qui est le sien, l’Algérie aurait dû être logée à un étage autre que celui qu’elle occupe actuellement. Il ne s’agit pas, là, des crises qui l’ont secouée et dans lesquelles des apprentis-sorciers l’ont plongée du fait d’un amateurisme flagrant et d’une gestion catastrophique de la chose politique, économique, financière et sociale, mais de la remise en état du pays et des outils nécessaires à un développement équilibré, sûr et durable.La mauvaise gouvernance qui avait amorcé le déclin de l’Algérie et la perte et de sa crédibilité sur la scène internationale et celle des Algériens en leurs gouvernants avaient ouvert grandes les portes aux dérapages en tous genres et à l’avènement de la décennie rouge qui avait failli emporter l’Etat et fait reculer l’Algérie des décennies en arrière, ne semblent pas avoir été mis à profit. Au nom de l’application du programme présidentiel, on essaie des recettes miracles qui n’ont rien de commun avec les objectifs réels que poursuit le vrai programme du Président. Cycliquement, des réformes sont annoncées et de nouvelles théories énoncées. Sortant d’un dangereux tunnel, l’Algérie se devait d’imaginer des mécanismes à sa portée, pour lui permettre de réaliser des objectifs de reconstruction, mettre en place les outils indispensables à un développement régulier. La simplicité des procédures et des buts à atteindre ainsi que la transparence et la visibilité de l’action de l’Etat, s’ils avaient été clairement adoptés, auraient pu faire gagner à l’Algérie la bataille de la reconquête de la confiance des citoyens, la guerre contre la corruption, istirjaâ hibet eddoula et tout ce qui accompagne de tels challenges: la justice sociale, et la justice tout court, une croissance économique soutenue, l’exploitation judicieuse des compétences et potentialités et la fixation d’une jeunesse qui aurait pu trouver chez elle ce qu’elle part chercher ailleurs. Au gré de la météo et d’accords incertains, on a déstructuré un tissu qui a nécessité des milliards de dollars et des années d’efforts, emprisonné des cadres et encouragé des élites à s’exiler. A mi-chemin de l’application de remèdes, on change de traitements et on se retrouve à point de départ. Une stratégie industrielle avait été mise en place sans que l’on sache quels résultats elle va produire alors que les objectifs sont clairs: sortir de la dépendance étrangère, d’abord et avant tout, avant d’évoquer la dépendance des hydrocarbures. Des holdings sont mis en place, puis démantelés avant les voir réapparaître sous d’autres formes. On fait du neuf avec du vieux et on espère concurrencer des nations comme la France, l’Allemagne, l’Espagne ou l’Italie, pour ne citer que celles qui viennent jouer gagnant-gagnant, au nom d’une coopération qui a tout d’une colonisation économique. Le transfert économique a fait long feu. Si la Chine, le Brésil, la Corée du Sud ou même l’Iran sont parvenus au stade de développement qui est le leur, ce n’est pas en ouvrant tous azimut leurs économies –et leurs portefeuilles- aux autres, mais en valorisant tout ce qui est national, en le protégeant, et en traçant des lignes à ne pas franchir avant de s’ouvrir à l’étranger, sous haute surveillance. Les propos de Temmar tombent comme un verdict accablant: «Nous avons souhaité ouvrir notre économie pour un partenariat (étranger), il ne vient pas». Entre les propos tenus il y a quelques années, quand le partenariat était la nouvelle religion, le préjudice est énorme. 160 milliards de dollars ne suffiront pas pour y remédier. Quant à la sortie de la dépendance... Miloud Horr



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