Algérie

H’lal alihoum, H’ram Alina



Chavez, Bush et les Arabes Au lendemain de la chute du Mur de Berlin, et par-devers, l’éclatement de l’URSS, le monde ne misait pas un kopeck sur le fauteuil de Fidel Castro. Mieux, on prédisait l’engloutissement de Cuba. Cette conviction fut renforcée par l’hégémonisme américain et l’attaque de l’Irak qui sonna le glas du monde arabe en tant qu’entité politique. Ce sera, curieusement, l’isolement du Lider Maximo qui allaitera la pensée libératrice sud-américaine. Tout occupée à ses conquêtes faciles au Moyen et en Extrême-Orient, l’Amérique de Bush laissera le champ libre au sous-continent qu’elle assimile à une chasse gardée. Ce sera Chavez, l’héritier spirituel de Castro qui reprendra le flambeau des mains du Cubain. Rescapé en 2002 d’un coup d’Etat manqué et en 2004 d’un référendum «révocatoire», Chavez prend le relais de la résistance aux Etats-Unis. Son action s’inscrit ouvertement dans une offensive continentale et le duel Bush-Chavez qui a marqué toutes les élections présidentielles convoquées depuis novembre 2005 dans onze pays latino-américains s’est conclu sur 4 victoires de la gauche. Toutes tendances confondues, elle aura donc remporté 8 des 11 dernières élections présidentielles. Elle gouverne 11 des 19 pays latino-américains. L’Amérique latine n’est donc plus l’arrière-cour de Washington et la paternité d’une part de ce bouleversement revient à Hugo Chavez qui soutient ouvertement le Hamas palestinien, le Hezbollah libanais, l’Iran dans son programme nucléaire, la Syrie et débouté Israël en fermant son ambassade à Tel-Aviv. Soit, exactement ce que devaient faire les Arabes avec leur Ligue qui n’est actionnée que sur l’injonction de Rice. Durant de longues années, la puissance de Washington a façonné la politique des pays arabes. L’invasion de l’Irak a été un coup de semonce savamment orchestré. La résistance irakienne a détruit le mythe de cette puissance tout comme l’avait fait le Hezbollah face à «l’invincibilité» de l’Etat hébreu. Les Palestiniens refusent de se plier, en dépit d’une tentative d’extermination de la part des Européens, des Américains et... des Arabes, par famine interposée. Seuls les Arabes, sans leader, riches mais pauvres de courage politique, continuent d’être effrayés. Dire que l’Algérie a frôlé la faillite et que la Palestine est soumise à un chantage pour 50 millions de dollars, alors que des princes arabes en dépensent beaucoup plus dans des casinos américains.



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