Algérie

H’lal alihoum, H’ram Alina




Un faux problème A peine évoque-t-on la question du retour de la Gendarmerie en Kabylie, que les esprits s’échauffent et que les passions se déchaînent. L’absence de ce corps a démontré que la question de sécurité ne doit pas constituer un enjeu de tractations. La sécurité nationale n’a pas de prix. Il n’y a qu’à se référer à ce qui se fait ailleurs, pour comprendre que des budgets colossaux sont dépensés afin de préserver et la sécurité et l’unité nationales. Le gouvernement a fait preuve de sagesse en fermant les brigades, espérant secrètement que cette décision ne laissera pas le champ libre aux opportunistes de tout bord qui avaient à cœur d’exploiter la situation. Les terroristes, bien sûr, qui y virent une occasion à ne pas rater et reprendre une initiative opérationnelle perdue, mais le grand banditisme, surtout. L’expérience a prouvé que, bien que relativisé par certains responsables, les groupes terroristes sont en train de se redéployer et réussissent à commettre des actions qui seront exploitées à des fins de propagande. Des opérations qui risquent de faire des émules en d’autres points du territoire et renvoyer à la case de départ.La situation n’est pas aussi dramatique, certes, et ces prévisions ont peu de chance de se réaliser. Le fait est que le parti socialiste français risque de remporter des élections présidentielles. Cette victoire aiguisera les appétits des partisans du tristement célèbre «Il faut que...» prononcé par le défunt Mitterrand, en 1992, et qui résonne, encore, comme un coup de feu tiré sur l’Algérie. Depuis le retrait des gendarmes, les kidnappings, les assassinats et les agressions se sont largement répandus dans la région, créant un climat d’insécurité qui se superpose à celui créé par le GSPC. Faut-il, pour autant, céder plus longtemps à un besoin d’apaisement qui n’a plus de raison d’être? Ne s’agit-il pas, plutôt, de suivre la majorité des citoyens de Kabylie qui ont compris que la présence de la gendarmerie, un corps à vocation nationale, est vitale pour prévenir et les attaques terroristes et les délits nés du banditisme? A moins que ceux qui sont contre les gendarmes sont ceux-là même qui tirent profit du climat délétère qui s’installe dans cette contrée algérienne qui a été un bastion de la résistance à un certain ministre de l’Intérieur français qui voulait confiner l’Algérie à un département d’Outre-mer. Quitte à accuser et accabler ce «pouvoir» qui les a mis au pied du mur et mis bas leurs masques en les suivant dans des exigences irresponsables.
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