Algérie

Guerre froide autour de l'OTAN




La capitale roumaine abrite, à partir d'aujourd'hui, un sommet des chefs d'Etat des pays membres de l'OTAN, que les observateurs qualifient d'ores et déjà d'historique, au regard de l'importance de son ordre du jour. Bucarest est, depuis quelques jours, sous les feux de la rampe pour se préparer à être, à partir d'aujourd'hui, mercredi, l'hôte du sommet des chefs d'Etat des pays membres de l'Organisation de l'Alliance atlantique nord (OTAN). Il est question que soient proposés à l'adhésion à l'Alliance, trois pays à savoir la Croatie, l'Albanie et la Macédoine. Ce dernier pays pose problème à la Grèce qui, en tant que membre de l'organisation, refuse qu'il y soit intégré sous ce nom, parce que « Macédoine » voudrait dire « grecque ». Dans les milieux diplomatiques, on rit d'une telle aberration. « Comme si on voulait refaire l'histoire », a lancé un diplomate européen. Le rendez-vous de Bucarest se tient d'autre part sous fond de durcissement de ton entre Moscou et Washington. Une atmosphère qui rappelle incontestablement les années de la guerre froide. D'ailleurs, le choix de Bucarest n'est pas fortuit. La Roumanie n'est pas non plus en bons termes avec la Russie. Les Américains aiment exacerber les tensions. Des sources diplomatiques qualifient ce sommet « d'historique », en raison de son ordre du jour où figurent des questions lourdes. L'on dit que ce sommet est le troisième dans son genre après ceux tenus en 1999 et en 2002, où les Etats membres devaient avaliser l'adhésion de pays ayant fait partie de l'ex-Union soviétique. Pour le sommet de Bucarest, il est question de proposer l'ouverture de pourparlers sur l'adhésion à l'OTAN, de la Géorgie et de l'Ukraine, deux pays qui ont appartenu au même espace, avant que les Etats-Unis ne provoquent son émiettement. L'on s'attend à une forte levée de boucliers entre l'OTAN et la Russie, en raison des pressions exercées par Washington pour esseuler les Russes dans la région. L'on se rappelle que les Etats-Unis ont tenu à ce qu'un sommet de l'OTAN se tienne en 2005 à Riga, la capitale Lettone, c'est-à-dire aux portes de Moscou, pour lui montrer que la région est sous influence américaine stricte. Raisons géostratégiques

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