En cette première
semaine de novembre, la pluviométrie s'est montrée assez généreuse. Mais ces
premières averses ont mis à nu les carences et anomalies en matière de voirie
où les voies de la ville de Guelma se sont transformées en véritables rivières
impétueuses et infranchissables, charriant les gravats et autres détritus
lourds, générant de nombreux désagréments aux riverains. L'exemple sonnant se
situe dans l'artère qui traverse le quartier de l'ancien abattoir qui était
recensé parmi les sites à réhabiliter.
Le revêtement des trottoirs a été interrompu,
l'éclairage public vétuste reste défectueux en divers points, les bennes à
ordures ont été récupérées, un terrain «matico» dont on avait entamé les
travaux de terrassements, a été délocalisé laissant une large crevasse sauvage
sans veiller à la remise en état des lieux transformés en une décharge sauvage
avec son lot de gadoue devant un établissement scolaire et les portes d'un
cimetière. Une aire de stationnement et une voie d'accès ont été ensevelies
sous les déblais et des dépôts de carcasses de tôles hideuses jonchent les
alentours clochardisés dans l'insouciance des uns et des autres. Cette
situation de délaissement perdure depuis novembre 2008 malgré les diverses
injonctions émises à la commune par le wali, et qui sont restées sans écho.
Dans une autre dimension de notre actualité,
les orientations du wali de Guelma ayant trait à la récupération des espaces
publics indûment squattés, ainsi que la démolition des bâtisses édifiées
illicitement, ont soulevé une résistance plus ou moins relative et prévisible
des personnes concernées. Le développement local avec ses multiples
démembrements actifs a pour finalité de maintenir la cohésion sociale dans la
sérénité et le rétablissement de l'autorité de l'Etat constitue sans conteste
le point focal autour duquel doivent se mobiliser toutes les synergies pour
relever les grands défis qui attendent.
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Posté Le : 06/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Menani Mohamed
Source : www.lequotidien-oran.com