Algérie - Revue de Presse



Un centre de santé détruit par le feu Dans la nuit de mardi à mercredi, le centre de santé de Aïn Defla, à Guelma, a été la proie du feu. Il était 22h30 quand les travailleurs paramédicaux, sentant une odeur âcre, sortent de leur domicile, voient de la fumée s?échapper du baraquement faisant office de centre, en face de celui de leur logement et alertent les services de la Protection civile. Hier, jusqu?à 2h30, les pompiers ont dû batailler pour circonscrire le feu et enfin l?éteindre. Le logement du gardien et 16 bureaux avec tout qu?ils contiennent, dont un fauteuil dentaire, ont été calcinés. Selon certains responsables, c?est un court-circuit qui aurait engendré une étincelle laquelle a pris au plafond en bois. Aussi, tout le plafond a brûlé, ne restent que les murs qui sont en dur et la toiture faite de tôle de zinc. Créé en 1987 pour une période bien déterminée, ce centre de santé aura fonctionné 18 ans. Auparavant, ces deux baraquements avaient été des bureaux de chantiers de Fougerolle, entreprise française de bâtiment, celle qui avait réalisé le grand ensemble de Aïn Defla. Le centre est arrivé jusque-là à couvrir sur le plan sanitaire une population estimée entre 28 et 30 000 habitants. On y prodiguait divers soins, tels ceux d?infirmerie, dentaires (chirurgie et prothèse) et autres prestations, la PMI (protection maternelle et infantile, espacement des naissances), l?hygiène scolaire, la vaccination contre différentes maladies, etc. Deux bureaux, sièges de deux associations, celle des diabétiques et celle des dialysés, ont été consumés. Le personnel de ce centre et les patients le fréquentant sont désormais pris en charge au niveau de la polyclinique de Aïn Defla, nous dira Ouardi Benredjem, médecin responsable de cette dernière. Les cinq familles des travailleurs paramédicaux, qui n?étaient pas alimentées en gaz naturel, sont privées d?électricité. Serait-ce un acte criminel ? Certains officiels, a priori, ne le pensent pas. Il est à rappeler enfin que l?immeuble ayant été détruit dernièrement par l?explosion de gaz se trouve à quelques encâblures.





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