Algérie

Groupe Hasnaoui




Groupe Hasnaoui
Après avoir conclu, en 2013, un partenariat exclusif avec Whirlpool, leader mondial de l'électroménager, le groupe algérien Hasnaoui passe à une deuxième étape et décide le lancement d'une production industrielle des appareils électroménagers de la marque américaine.Lors d'une rencontre organisée, hier à Alger, par la filiale du groupe GH Multimédia, son vice-président, Sefiane Hasnaoui, a annoncé le lancement, à très court terme, d'un projet d'intégration industrielle de fabrication de machines à laver de marque Whirlpool. «Nous finaliserons, dans les quelques semaines à venir, la mise en place d'une unité de fabrication de machines à laver, à Blida, qui devrait commencer par un volume de 5000 à 10 000 pièces par an.Une deuxième unité devrait être mise en place en 2017 dans le domaine du froid, pour la fabrication de réfrigérateurs et congélateurs», a-t-il précisé. Le projet, dans sa globalité, nécessitera un investissement de 6 milliards de dinars, répartis en deux phases, a indiqué encore M. Hasnaoui. Pour lui, «la difficulté n'est pas dans le financement, mais plutôt dans la capacité d'intégration, en ce sens que le projet doit assurer une activité industrielle qui soit pérenne et efficace».Pour cela, le groupe tient à impliquer l'ensemble de ses filiales dans les projets entrevus, comme c'est le cas pour son unité d'insertion de cartes mères «qui devrait pouvoir intégrer tous les modules électroniques sur l'ensemble des produits que nous allons fabriquer et permettre d'avoir une intégration très rapide d'au moins 15%», explique encore M. Hasnaoui, pour qui «le marché algérien de l'électroménager est aujourd'hui assez dynamique, notamment dans l'aspect assemblage, avec une capacité très forte de passer de l'assemblage à l'intégration beaucoup plus poussée».Plus globalement, M. Hasnaoui affirme que la conjoncture économique actuelle du pays fait que le groupe se retrouve dans une «période délicate» en ce sens qu'«il faut être serein dans la gestion des ressources». Et d'indiquer que «le groupe se porte bien, parce qu'il a su anticiper la situation actuelle, même si des zones floues persistent». Selon lui, «la clarté et la transparence manquent à l'entreprise». L'exemple le plus édifiant se voit dans le secteur de l'automobile où le groupe, représentant de la marque Nissan, constate une certaine confusion.«Nous attendons depuis quelque temps l'attribution des quotas à l'import par le ministère du Commerce. Mais le manque de visibilité complique la situation. Tous les investisseurs sont, certes, conscients du rôle qu'ils doivent assumer, compte tenu de la conjoncture. Mais si nous devons accompagner le gouvernement dans ses démarches, celui-ci doit nous y associer avec un maximum de transparence», conclut-il.


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