Algérie

Grève à l'INATAA



Surcharge dans les chambres de la résidence, insuffisance des équipements sociaux et des moyens de transport, absence de chauffage, etc. Ce sont là quelques problèmes récurrents qui sont derrière les mouvements de protestation, en cascade dans les campus et les résidences universitaires, et la grève comme dernier recours pour faire aboutir leurs revendications. C'est le cas des résidents de l'annexe Reggame Zouaoui, située dans l'enceinte de l'Institut national de l'agriculture et de l'alimentation (INATAA) sur la route de Aïn Smara, qui ont déclenché une grève ouverte lundi matin, en suspendant les cours, pour protester contre les conditions de vie et d'études. Selon le représentant des étudiants, la résidence souffre de problèmes qui rendent les conditions de séjour et d'études quasiment insupportables. Parmi ces problèmes nombreux, le représentant des étudiants résidents cite la surcharge dans les chambres (plus de 12 personnes dans un espace ne pouvant contenir que 8) provoquée par le transfert des étudiants de la première année de la résidence universitaire «Ali Mendjeli 3» à la résidence Reggame Zouaoui, transfert rendu nécessaire par le manque de transport vers l'institut, la promesse non tenue par la direction des oeuvres universitaires de retransférer une partie des étudiants vers la résidence de la nouvelle ville solutionnant le problème du transport, le problème des 40 étudiants des troisième et quatrième années qui demeurent encore sans logements, etc. En ce qui concerne le transport, c'est l'impasse totale, affirment les étudiants qui signalent qu'il y a uniquement deux bus d'une contenance de 102 places pour 1200 étudiants qui plus est, sont réservés, en priorité, aux étudiants non résidents malgré que les autres paient leurs cotisations de transport. Les résidents de l'annexe Reggame Zouaoui se plaignent également de l'absence d'une infirmerie, d'ambulance, de chauffage et d'autres équipements de sport et loisirs propres à toute résidence universitaire qui se respecte, et déclarent que toutes les démarches entreprises auprès de la direction des oeuvres sociales pour régler les problèmes soulevés ont échoué. Ce qui, à leurs yeux, justifie le mouvement de grève qu'ils viennent de déclencher, lequel mouvement, d'après leurs dires, ne pourra s'arrêter qu'avec la satisfaction de leurs revendications par la direction des oeuvres universitaires et celle de l'institut, chacun dans son domaine. Hier, dans le but de dénouer la crise, une réunion de la direction des oeuvres universitaires avec les étudiants grévistes s'est prolongée jusqu'en fin de journée, sans résultats probants.
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