Algérie - A la une

Grande salle pour un petit meeting



C'est dans une salle à peine remplie que le candidat à l'élection présidentielle du 12 décembre prochain, Azzedine Mihoubi, a animé, hier, un meeting électoral à la Coupole du 5-Juillet à Alger. Pourtant, le prétendant à la fonction présidentielle n'a pas lésiné sur les moyens : des centaines de jeunes, ramenés par cars entiers de plusieurs wilayas, dont Oum El-Bouaghi, Constantine, Biskra, Tlemcen, Mila, El-Oued, Blida, Touggourt, Tiaret et Laghouat, pour ne citer que celles-ci. Ces derniers prétendent appartenir à une organisation estudiantine appelée Mouvement national des étudiants algériens (MNEA), même si certains d'entre eux ne savaient même pas l'objet de leur déplacement. "On m'a dit qu'il y avait une excursion ou un congrès à Alger, alors j'ai pris le car, et je suis là", a avoué l'un d'eux. Pour accéder à la salle, il faut se soumettre à une triple fouille au corps. Les organisateurs ont également mis en place l'attirail nécessaire du meeting électoral, à savoir la diffusion de chants patriotiques, le déploiement de l'emblème national, la distribution du programme du candidat, ainsi que des casquettes et des fanions à l'effigie de ce dernier. Lorsque le candidat fait son entrée dans la salle à midi, il était entouré de Mohamed Faden, son directeur de campagne, mais aussi de Ferhat Chabekh, député RND à Alger, et de Hadj Djilani Samira, membre de son staff de communication. Prenant la parole, il a parlé de son programme électoral intitulé "Je m'engage", dans lequel il promet de rétablir la confiance entre le citoyen et l'Etat. Le candidat a également appelé à voter lors du scrutin présidentiel du 12 décembre prochain. Il a promis aussi de réviser les lois sur l'économie, de développer la technologie numérique, de poursuivre la politique du logement social avec de nouvelles conditions et de revoir le filet social et les dispositifs d'emploi. Le candidat, qui n'a pas omis de rendre hommage à l'institution militaire, a plaidé pour l'unité nationale en affirmant que, "de Tamanrasset à Tizi Ouzou, l'Algérie est une et indivisible" et a défendu le triptyque des constantes du pays, l'arabe, l'amazighité et l'islam.Amar. Rafa
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