Algérie - A la une


Gourcuff
Quinze mois après son arrivée en Algérie, le sélectionneur national Christian Gourcuff a fini par se rendre à l'évidence du terrible contraste différenciant le "monde la FAF" et le "football algérien", utilisant, dans des déclarations à la 3e chaîne de la Radio nationale, un vocabulaire bien distinct et bien choisi pour dresser un tableau comparatif des deux parties de la même pièce."La FAF est unique en Afrique. De par son organisation et le fait de posséder le Centre technique de Sidi Moussa qui demeure un outil formidable. Sinon, je ne serais pas venu. S'il n'y avait pas le CTN, je ne serais pas venu", affirme le driver national, beaucoup plus tranchant dans son discours lorsqu'il a été question d'évoquer ses sorties dans les différents stades des Ligues1 et 2."Je suis effondré par la violence quand je vais voir un match de championnat. Je suis effondré par ce qui se passe dans les clubs, par rapport au changement d'entraîneurs chaque deux mois, par rapport à la formation qui est mise de côté. Je suis effondré, frustré par la haine et le fanatisme que j'ai remarqués", tancera, visiblement assez marqué, un Christian Gourcuff, en revanche, assez inflexible lorsqu'il est question de "sa" propre vision du jeu et de ses préférences tactiques affichées dès son arrivée à Alger."C'est l'interprétation du 4-4-2 qui pose problème. C'est un cadre, une vision de jeu. Il y a des choix de jeu clair auxquels je serai constant, comme cette récupération collective à partir d'une défense en zone où chacun est solidaire de l'autre, contrairement à mon prédécesseur qui privilégiait le marquage individuel. Quant au jeu de passes que je préconise, je considère qu'il est nécessaire pour déséquilibrer l'adversaire. Bon, en Afrique, où les conditions sont extrêmement difficiles et contraignantes, il faut s'adapter, ce qui explique pourquoi nous avons joué en contres en Tanzanie. Quant au fait d'avoir replacé Medjani devant la défense comme frein à la perte de la balle, c'était en raison de la blessure de Bentaleb. Il y avait urgence car notre milieu était transpercé", tentera d'argumenter l'ex-entraîneur de Lorient, désormais conscient que "Slimani a un problème d'adaptation avec un 2e attaquant dans la mesure où cette association lui pose problème car il adapte moins ses courses à un autre joueur en attaque".R. B.


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