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Giani cité par les «Panama Papers»



Giani cité par les «Panama Papers»
Panama encourage les «gardiens» des coffres forts à ouvrir les portes des temples financiers où se cachaient les informations les plus recherchées du monde. Ainsi, on apprend que la police fédérale a perquisitionné le siège de l'UEFA à Nyon suite aux révélations des «Panama Papers» pour obtenir les contrats concernant l'attribution des droits TV en Equateur à la société Cross Trading, citée dans le scandale «Panama Papers».Dans un communiqué, l'UEFA précise avoir fourni «les documents en sa possession et vouloir coopérer pleinement. «Contacté par la RTS, le ministère Public de la Confédération a confirmé avoir agi dans le cadre d'une procédure pénale au siège de l'UEFA. Une perquisition «auprès d'une autre société» est aussi évoquée. Le MPC se base sur un «soupçon de gestion déloyale et d'abus de confiance». Gianni Infantino n'est pas directement visé par l'enquête.Ce n'est pas fini puisque cette fois-ci, c'est le nouveau président de la FIFA Gianni Infantino qui est cité dans les Panama Papers, et ce selon plusieurs médias, il est mis en cause pour avoir signé des contrats avec une société offshore pour des droits TV alors qu'il dirigeait le département juridique de l'UEFA, ont affirmé mardi des quotidiens. Gianni Infantino s'est dit «consterné de voir son nom mentionné et a assuré n'avoir commis aucun méfait».Selon les quotidiens, «il a signé en 2006 et 2007 des contrats portant sur les droits télévisés sur 3 saisons de Ligue de champions avec les principaux suspects des enquêtes US sur le scandale de la FIFA. La société offshore a acquis les droits pour 111 000 dollars avant de les revendre 3 fois plus cher. Tout récemment encore en mars écoulé, ce qui était impossible à connaître, tellement si bien caché hier par ceux qui étaient chargés d'établir les bilans financiers et à veiller jalousement sur la confidentialité est aujourd'hui brisé.Le salaire du dernier secrétaire général de la FIFA est mis à nu. Un des secrets les mieux gardés du football international», rapporte le quotidien suisse Neue Zürcher Zeitung (NZZ). Pour la première fois, la somme qu'a perçue l'an dernier son président Sepp Blatter ? qui a depuis quitté ses fonctions est exposée. Une somme si bien cachée. C'est la Fédération internationale de football (Fifa) qui la dévoile pour la première fois, en mars.Elle est de 3,6 millions de francs suisses, soit environ 3,3 millions d'euros. «Un salaire que la Fifa tient pour raisonnable, ce qui lui a été confirmé par l'audit d'une société indépendante», relève le journal, qui poursuit : indépendamment du fait qu'on juge cette somme appropriée ou exagérée, la question se pose : à quel point ces 3,6 millions sont-ils représentatifs de ses dix-sept ans en tant que président ' Mais la NZZ rappelle qu'il ne s'agit que d'un salaire partiel, Blatter ayant quitté ses fonctions en octobre.La mauvaise gestion de la trésorerie de cette instance a fait que le clignotant s'est débarrassé de son araignée pour laisser le rouge s'allumer. 2015 une année de crise, accentuée par les révélations de corruption qui ont entraîné justement le départ de son président. Le journal en déduit que le Suisse a dû toucher bien plus par le passé, ce qui laisse deviner au vu de la somme totale des salaires pour la direction : «En 2015, cela représentait 27,9 millions de dollars, soit presque 12 millions de moins que l'année précédente. On peut supposer que Blatter avait touché une part substantielle de cet argent supplémentaire.»Le nouveau patron de la Fifa, Gianni Infantino, ne connaît pas encore son salaire, mais il devrait être moins élevé. «Pas seulement à cause du scandale de corruption, écrit le journal, mais aussi parce que la Fifa est dans le rouge, avec une perte de 122 millions de dollars en 2015, une première depuis 2002. Le nouveau patron ne baisse pas pour autant l'espoir de revoir à la hausse le budget de fonctionnement du football qui sera augmenté de 517 millions de dollars. Mais, relève la NZZ, «la nouveauté réside dans le mode de financement de ces investissements supplémentaires par des réductions de coûts. Voilà un nouveau mot dans le langage de la Fifa.»





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