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Ghaza
Plusieurs Palestiniens ont été tués malgré la fête de l'Aïd à Ghaza à la suite de la reprise des attaques israéliennes dans le territoire palestinien, ont indiqué les services d'urgence locaux. Peu après, le Hamas a déclaré avoir accepté une nouvelle trêve humanitaire de 24 heures dans la bande de Ghaza à partir de dimanche dès 14h00."En réponse à une intervention de l'ONU et en prenant en compte la situation de notre peuple et les fêtes de l'Aïd (qui marquent la fin du ramadhan), les factions de la résistance ont accepté de soutenir une pause humanitaire de vingt-quatre heures à compter de ce dimanche à 14h00", a déclaré Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas. Dans un communiqué confirmant la reprise de l'offensive militaire sur Ghaza, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait de nouveau rendu le Hamas responsable des pertes humaines civiles. Le Hamas est, selon lui, coupable d'une "utilisation cynique des habitants de Ghaza pour les utiliser comme boucliers humains". "L'armée israélienne vise les centres terroristes, mais si les habitants sont frappés de manière non intentionnelle, le Hamas en portera la responsabilité dans la mesure où il a de nouveau refusé une trêve humanitaire qu'Israël avait acceptée", avait avancé M. Netanyahu.L'armée israélienne a annoncé dimanche matin la reprise de ses opérations à Ghaza, en riposte aux violations de la trêve par le Hamas et l'envoi de roquettes en direction du sud d'Israël. Peu après cette annonce, des habitants du territoire palestinien ont fait état de raids intenses dans l'est de Ghaza. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait appelé les parties à prolonger la trêve humanitaire pendant 7 jours avant d'ajouter appeler les deux parties, à étendre a minima la pause humanitaire censée prendre fin à la journée.Cet appel a été repris depuis Paris par plusieurs ministres des Affaires étrangères, dont le secrétaire d'Etat américain John Kerry. L'armée continuera cependant ses opérations contre les tunnel, a précisé la même source gouvernementale israélienne, ce qui implique une suspension des frappes aériennes, maritimes et terrestre, mais le maintien des forces israéliennes sur place, comme ce fut le cas samedi. Toute la journée de samedi, les habitants ont profité de l'arrêt des combats pour retourner vers des maisons dont ils avaient été chassés par les combats. Bien souvent, ils n'ont trouvé que des ruines. Durant la journée, 147 corps ont été retirés de ces décombres, selon un bilan des services de secours qui porte à plus de 1 000 le nombre de Palestiniens tués à Ghaza depuis le début de l'offensive israélienne le 8 juillet. Plus de 1 000 morts Au moins un millier de Palestiniens ont été tués et quelque 6 000 blessés, en grande majorité des civils, dans la bande de Ghaza depuis le début de l'offensive israélienne le 8 juillet, selon les services de secours locaux. Côté israélien, 37 soldats sont morts dans les combats dans et autour de Ghaza, ainsi que deux civils par les tirs de roquettes palestiniens. Un travailleur agricole thaïlandais a aussi péri par un tir d'obus. 138 soldats étaient hospitalisés samedi, dont 9 dans un état grave, ainsi que trois civils, selon l'armée. Le bilan côté palestinien pourrait augmenter , des corps étant encore extraits des décombres dans plusieurs zones sévèrement touchées par les frappes israéliennes, notamment à Beit Hanoun, Chajaya et Khan Younès. Ainsi au moins 100 cadavres ont été retirés des gravats après l'arrêt des hostilités, dont 29 à Chajaya, une banlieue à l'est de la ville de Ghaza, Zeitoun et Touffah, 13 dans les camps de réfugiés de Deir al-Balah, Bureij et Nousseirat (centre) 32 à Beit Hanoun (nord) et 11 à Khan Younès et Rafah (sud), selon un bilan provisoire publié par le porte-parole des services de secours, Achraf al-Qodra. Les dépouilles ont été conduites dans différentes morgues du territoire, à l'hôpital Kamal Adouane (nord), dans les deux grands hôpitaux de la ville de Ghaza et dans le sud, à l'hôpital européen de Khan Younès, ont précisé les secours.L'Unicef a évoqué vendredi un bilan d'au moins 192 enfants tués à Ghaza durant le conflit et l'Agence pour l'aide aux réfugiés de Palestine (UNRWA) a fait état de plus de 160 000 Palestiniens réfugiés dans ses bâtiments. Un millier de manifestants Plus d'un millier de manifestants ont demandé dans les quatre coins du monde, la fin du "massacre" des Palestiniens à Ghaza. Ils ont appelé les autorités suisses à exercer des pressions pour qu'Israël cesse immédiatement son offensive militaire. Brandissant de nombreux drapeaux palestiniens, les manifestants ont défilé du centre-ville jusqu'au Palais Wilson, siège du Haut-commissariat de l'ONU aux droits de l'homme. Les organisations signataires de l'appel demandent que le Conseil fédéral "condamne les massacres de la population civile palestinienne perpétrés par l'armée israélienne" et "exige la levée du blocus inhumain de la bande de Ghaza". La Suisse doit exercer des pressions politiques et décider de sanctions diplomatiques et économiques pour qu'Israël cesse immédiatement son offensive militaire.Ces organisations exigent aussi que la Suisse mette fin à toute collaboration militaire avec Israël, en renonçant notamment au projet d'achat de drones de fabrication israélienne. Berne doit en outre convoquer une conférence des Etats parties aux Conventions de Genève pour assurer la protection des populations civiles dans les territoires palestiniens.


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