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Ghardaïa
La pastèque précoce, communément appelée "melon d'eau", fraichement cueillie dans les parcelles de terre situées au Sud de la wilaya de Ghardaïa, suscite un engouement croissant des consommateurs en ce début du mois de ramadhan, a-t-on constaté.Cultivée principalement pour les marchés local et national dans les localités de Hassi Lefhal, Mansourah et El Meneâa au sud de la wilaya, la pastèque de gros calibre, sucrée et juteuse, se caractérise par sa précocité et son goût très apprécié par le consommateur.Rafraîchissante, la pastèque est devenue la "reine" de la table des Ghardaouis, notamment en cette période caniculaire qui coïncide avec le mois sacré de ramadhan.La culture de la pastèque a apporté une dynamique économique et sociale aux localités du sud de Ghardaïa et a généré de l'emploi pour de nombreux jeunes.Cédée à 30 DA le kilo, la pastèque du sud de Ghardaïa a acquis une réputation compte tenu de ses qualités et du savoir-faire des producteurs. Elle est prisée tant par les consommateurs locaux que par ceux d'autres régions du pays.Une superficie de pas moins de 1.500 hectares a été consacrée à la culture de la pastèque au titre de cette année contre 1.200 ha l'année écoulée, alors que le rendement par hectare s'élève à 60 tonnes, selon les services agricoles de la wilaya."Il y a de plus en plus d'agriculteurs qui investissent cette culture. Certains viennent d'autres régions du pays dont Ouargla, Mascara, Bouira et Ain Defla", a indiqué le directeur des services agricoles (DSA).Plusieurs superficies consacrées à cette culture "très exigeante" en eau et en éléments nutritifs sont localisées dans des périmètres attribués aux jeunes dans le cadre de la concession et loués à plus de 150.000 DA l'hectare, a fait savoir Ali Bendjoudi.Cette culture attire de nombreux exploitants qui voient dans cet investissement une source financière importante au vu des revenus assez substantiels qu'elle génère.La culture de la pastèque est récente à Ghardaïa et remonte à 2010 où une superficie de 100 hectares avaient été consacrés à cette culture, a expliqué, de son côté, Khaled, un jeune agronome, précisant que la progression de cette culture a été favorisée par les caractéristiques climatiques de la région.Le développement de ce fruit, de la famille des cucurbitacées, dans les zones sud de Ghardaïa, est aussi étroitement lié à la présence d'une importante ressource hydrique "minérale" et souterraine, mobilisée par les puits de surface et les forages, ainsi que par un sol chaud assez riche en minéraux, a-t-on signalé.


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