Algérie - A la une


Ghardaïa
Les citoyens de la commune de Daya Ben Dahoua, située à 10 km au nord de Ghardaïa, sont en état d'alerte depuis que les services hospitaliers ont détecté, lundi passé, cinq cas de fièvre maltaise dûe à la consommation de lait non pasteurisé. Une maladie infectieuse communément appelée fièvre maltaise, en référence au premier lieu de son apparition en 1850. La résurgence de la maladie coïncide souvent, semble-t-il, avec le début de la saison printanière où la consommation de lait frais non pasteurisé et ses dérivés est importante. Alors que les points de vente du lait de vache se sont multipliés dans la région, l'enquête devra déterminer l'origine du lait consommé par les victimes. Mises sous soins intensifs, apprend-t-on de sources médicales, l'état de santé des victimes n'est pas en danger du fait qu'elles ont été minutieusement suivies par des équipes médicales. Du pain sur la planche donc pour les services vétérinaires de la wilaya de Ghardaïa qui doivent désormais revoir leur stratégie de prévention et de gestion des zoonoses, qui non seulement constituent un problème de santé publique mais aussi mettent en péril le patrimoine ovin et caprin, l'une des principales richesses de la vallée du M'zab. Il faut dire que la fièvre maltaise, maladie grave transmissible à l'homme par les animaux, est très répandue dans les régions du sud du pays, en raison, entre autres, des rudes conditions climatiques, du peu d'intérêt accordé par les éleveurs aux campagnes de vaccination de leur cheptel et de la vente du lait non pasteurisé. C'est pourquoi, nous indiquent-on, les cotes d'alerte sont généralement enregistrés entre les mois de février et mai de chaque année. Ceci, en plus du phénomène permanent déplacement des populations avec leurs troupeaux, à la recherche de points de pâturage ou des marchés de bestiaux réputés anarchiques et mal contrôlés par les services concernés.B. ANomAdresse email




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)