Algérie - ISMAS : Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l’audiovisuel

Gel de toute activité éducative à l'ISMAS de Bordj El Kiffan Le ministère de la culture tranche



Gel de toute activité éducative à l'ISMAS de Bordj El Kiffan Le ministère de la culture tranche
La décision de gèle de toute activité éducative à l'ISMAS, a été prise jeudi « pour la préservation des personnes et des biens publics ». Cet institut qui a connu dans le passé de nombreuses contestations est régi « par un règlement intérieur adopté par un Conseil d'orientation ou siège un représentant des étudiants », précise le ministère qui met en avant « la nécessité de respecter ses dispositions ». « Au delà de trois absences non justifiées ou de cinq absences justifiée dans un module donné, l'étudiant est exclu du module pour une année et n'est pas autorisé à se présenter aux examens », stipule un de ses articles. Selon le département de Mme Toumi ; en vertu de l'article 53 , « est strictement interdit, tout acte délibéré de nature à entraver le déroulement des activités pédagogiques tels la grève ou toute autre action visant à empêcher les étudiants de suivre les cours ou de se présenter aux examens ou encore les rassemblements non autorisés ». Rappelant dans le détail la genèse des troubles ; Le ministère indique que « l'administration a notifié la décision de présenter les absentéistes en Conseil de discipline le 16 janvier après que plusieurs étudiants eurent cumulé plus de 60 absences ». « Le jour même, les élèves ont décidé d'observer une journée de protestation en soulevant des revendications. Ils ont fait part de leur volonté de participer à la gestion de l'Institut et appelé au départ du directeur ». Une délégation du ministère a aussitôt rencontré les élèves avec lesquels elle a convenu d'une série de points auxquels les protestataires ont renoncé dès le lendemain lors d'une AG décidant d'entamer une grève générale.
LA JUSTICE DESAVOUE LES GREVISTES
Une action en référé auprès du tribunal d'El Harrach qui a jugé la grève illégale a été rendue le 29 janvier. Face au refus des étudiants de se conformer à celle-ci, la direction a convoqué une réunion du conseil de discipline le 30 janvier 2013 à l'issue de laquelle 10 étudiants ont été exclus définitivement et cinq autres suspendus pour une année. Ces derniers ne se conformant pas aux décisions, la direction de l'institut a décidé d'introduire une action auprès du tribunal administratif en vue de faire évacuer les locaux. Le 20 février en cours, un huissier de justice devait se rendre au siège de l'institut pour dresser un procès-verbal de constat des lieux et interroger les personnes qui occupaient indûment les chambres. « Les personnes concernées par les mesures d'expulsion ont entamé une grève de la faim et investi l'accès principal de la direction des affaires pédagogiques entravant la circulation » selon le ministére. « Face a cette désobéissance, la direction de l'institut a introduit une requête auprès du tribunal administratif en vue de l'évacuation des lieux », ajoute le ministère qui somme désormais les étudiants de quitter l'établissement. Une dizaine d'entre eux sont en grève de la faim. Trois personnes ont été transférées à l'hôpital ce week end. Les étudiants ne comptent pas obtempérer. « La tutelle pédagogique de l'institut est le ministère de l'Enseignement supérieur et non le ministère de la Culture », arguent-ils.
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