Algérie - A la une

Gavrocheries de rupins !



La défaite contre les Ecureuils ' Un incident?
? Bénin !
Les pneus ! Les pneus ! Comment ça vous ne comprenez pas lorsque je gueule «les pneus ! Les pneus !» ' Franchement ! Vous devriez pourtant percuter «tit'suite». Après avoir cadenassé les portes de l'APN pour en empêcher l'accès à Bouhadja, c'est quoi la prochaine étape ' Ben? les pneus, pardi ! Un tas de pneus, pris sur votre dotation véhicules, et que vous feriez brûler par vos chauffeurs aux deux points d'accès principaux au boulevard Zighoud-Youcef, au coeur de la capitale de la Principauté. Des pneus de députés qui crament, ça devrait le dissuader le chibani du perchoir, non ' Bon, d'accord, le connaissant un peu, c'est un entêté. Il est capable de ressortir sa tenue de moudjahid ? laquelle, elle, n'a pas besoin d'être authentifiée ? et d'affronter les flammes. Purée ! S'il lui arrivait quelque chose, s'il mourait dans le feu, vous seriez dans de beaux draps, les mecs ! Déjà que les gens commencent à le prendre en affection, le papy ! Si, en plus, il s'immole au caoutchouc brûlé, s'il flambe à la gomme de pneus de députés, c'est parti pour un moment. Remarquez ! Y a aussi cette autre solution. Le poste à souder. Mais si ! Elle se pratique couramment dans le pays profond. Oui, je sais que le pays profond pour vous, c'est les Champs-Elysées ou Alicante, mais tout de même, faites l'effort de lire, de vous documenter. Et vous apprendriez ainsi que les populations en colère ont aussi pour habitude de souder les portes des mairies et des wilayas. Non ! Pas besoin de sortir le gros, l'énorme poste à souder. Celui-là, gardez-le pour votre mission principale : souder les portes et fenêtres de ce pays à toute lueur d'espoir et de vie meilleure. Contentez-vous de petits postes à souder. Il en existe de très sympas, compacts et pas chers. Faudrait tout de même que vous vous «ruiniez» pour un mec seul, un «acte manqué», une particule sortie accidentellement de l'orbite géostationnaire, celle-là même qui nous? stationne notre race, nous cloue au sol depuis si longtemps ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
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