Décidément, le périmètre de la gare routière « Est » semble vouloir ravirla vedette à la route d'El-Ménia, tristement célèbre pour ses accidents sifréquents, qui lui ont valu d'être surnommée par les Constantinois «la descentede la mort». Ce périmètre, constitué d'une double voie express, a été dernièrement lethéâtre d'un énième accident de la circulation. Un piéton, qui tentait detraverser « l'autoroute » reliant Sidi Mabrouk à la cité Boussouf à hauteur,donc, de la S.N.T.V, a été heurté et blessé par une voiture. Il s'agit du trente-septièmeaccident survenu dans les mêmes conditions, depuis le début de l'année. Selon les habitués des lieux, iln'est pas rare de relever trois à quatre accidents par semaine, dont certainssont hélas, mortels. Le dernier en date survenu dansla deuxième quinzaine de mai, a provoqué la mort d'un jeune homme, happé par uncamion qui s'apprêtait à bifurquer vers la bretelle, qui donne accès à ChaabErssas. Malgré le danger réel quereprésente cette double voie, régulièrement encombrée par des véhiculestellement nombreux qu'ils utilisent, simultanément, les trois couloirs decirculation lors des heures de pointe, des piétons n'hésitent pas à s'yaventurer au risque de se faire écraser. Des centaines de gens traversent cetaxe routier pour accéder à la gare routière, se rendre aux deux stations debus, ou pour se diriger vers le quartier de Chaab Erssas. En plus, desétudiants de l'université Mentouri, ou des supporters du stade Hamlaoui qui,pour traverser cet endroit dangereux, n'hésitent pas à foncer dans le tas,dédaignant la passerelle située quelques dizaines de mètres plus loin. Bref,tout ce beau monde, au mépris d'un danger avéré, saute les glissières de sécuritéen béton pourtant assez hautes, «slalome» au milieu des camions, des bus et desvoitures légères, pour se rendre d'un trottoir à l'autre. Fatalement, lorsqu'une voiturequi surgit trop vite ou c'est le piéton qui n'est pas assez preste, c'estl'accident... Et cela risque de durer encore car, il est impossible de contenirce flux de piétons, sauf à placer des barrières métalliques le long de cettevoie, afin de les contraindre à utiliser la passerelle. D'aucuns citentd'autres points aussi dangereux. On cite la voie express au lieu-dit « ONAMA »ou la cité Sissaoui, tous deux traversés par la voie express Constantine -El-Khroub, très fréquentée par les usagers des transports publics, quitraversent dans les mêmes conditions les deux voies. A Sissaoui, des piétonsont carrément ouvert des brèches dans les glissoires en béton pour mieuxcirculer !
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 16/06/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Abdelkrim C
Source : www.lequotidien-oran.com