Algérie - Algérie-Maroc

Frontière Algérie-Maroc - Oued Mouileh avec son lot de pollution


Frontière Algérie-Maroc - Oued Mouileh avec son lot de pollution


TLEMCEN/BARRAGE DE HAMMAM BOUGHRARA
Le spectre de la pollution enfin écarté
M ZenasniPublié dans Le Soir d'Algérie le 06 - 09 - 2005
L'odyssée du barrage de Hammam Boughrara a pris fin. Cet important ouvrage, d'une capacité de 174 millions de m3, a fait l'objet de tous les commérages depuis l'achèvement des travaux. Certains ont remis en cause la cuvette qui devait accueillir le site, car le déversement des eaux usées venant du pays voisin et celle des unités industrielles installées à Maghnia (ENCG et Maiserie) menaçaient l'existence du barrage, il faut dire que cette crainte était justifiée, lors d'un premier lâcher, la Tafna charriait des eaux usées et dégageait une puanteur qui a failli causer un drame écologique sans précédent.

Aujourd'hui, la solution initiée localement et approuvée par le ministère de l'Hydraulique s'est avérée payante et le wali de Tlemcen ne cache pas sa satisfaction de voir enfin cet ouvrage servir à quelque chose. Il semble que la solution n'était pas chose impossible, mais il fallait tout simplement se débarrasser d'un certain fatalisme. Hier, à Maghnia, c'était la joie puisque une partie de la ville est alimentée en eau potable H 24, et ceci, grâce à une station d'épuration mise en service à 50 % de ses capacités, elle traitera à l'avenir 40 000m3 et la ville de Maghnia sera en quelque sorte privilégiée et ne connaîtra plus de crise d'eau. Les eaux usées de Oued-Mouilah en provenance de la ville de Oujda ne nuiront plus au barrage, puisque là aussi une solution s'est dégagée, il fallait tout simplement surélever la digue de l'oued qui date de l'ère coloniale et qui ne pouvait plus contenir le volume actuel des eaux de rejet. Rappelons que c'est une société italienne qui a installé en un temps record les équipements de la station d'épuration. D'ailleurs, le wali de Tlemcen dira le plus grand bien de cette société qu'il a félicitée au passage. Performante sur toute la ligne, cette société italienne est le partenaire idéal pour absorber la crise d'eau qui sévit dans le grand couloir ouest de la wilaya de Tlemcen. La même opération est envisagée pour oued- Sekkak et le chef de l'exécutif souhaite que les entreprises nationales chargées de l'exécution des travaux relèvent ce défi. Le secteur de l'hydraulique reste la priorité et une urgence signalée pour faire face aux besoins d'une population qui s'accroît (la wilaya de Tlemcen compte 1 million d'habitants). A ces grands ouvrages, des forages d'appoint non loin des grands châteaux d'eau contribueront à augmenter les capacités hydriques. Cependant, la gestion de l'eau reste une affaire sérieuse qui doit être confiée à des professionnels, quand on sait que plus de 60 % des capacités emmagasinées se perdent à travers un réseau défectueux. Cependant, le temps est à l'optimisme, car d'ici 2006, l'alimentation en eau potable ne posera plus problème dans la wilaya de Tlemcen. En marge de cet évènement, le wali de Tlemcen a réuni les journalistes pour un point de presse qui a duré plus de 2 heures. M. Nourri Abdelwaheb, wali de Tlemcen, est apparemment un responsable qui ne se contente pas des demi-mesures. Sur un ton amer, il dressera un état des lieux peu reluisant sur la capitale des Zianides. Il mettra ça sur le compte d'une vison erronée et non pas sur tel ou tel responsable. Après une année d'exercice, le chef de l'exécutif opte pour un développement de proximité (quartiers et banlieues) pour l'amélioration des conditions de vie des citoyens. Seul gage pour la paix sociale et la stabilité dans cette wilaya stratégique.

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