Algérie - A la une



Front social
Les gardes communaux ont interpellé, hier, leur tutelle sur les promesses non tenues à ce jour.«Il était question qu'on nous règle nos indemnités et nos arriérés tout au début du mois de Ramadhan, nous en sommes à presque 20 jours et rien n'a été fait», protestent-ils. Hier matin, ils étaient plus d'une centaine de gardes communaux à avoir observé un sit-in devant le siège de leur représentation sise au boulevard de Tripoli dans le secteur El Emir. En cette matinée du mois de Ramadhan, les gardes communaux ont interpellé les autorités concernées et principalement le ministère de l'Intérieur sur les promesses non tenues à ce jour. «Il était question qu'on nous règle nos indemnités et nos arriérés tout au début du mois de Ramadhan, nous en sommes à presque 20 jours et rien n'a été fait».Tels sont les premiers propos tenus par les gardes communaux rassemblés en cette matinée de mercredi. Ces gardes communaux déplorent la situation précaire dans laquelle ils vivent. Comme contenus dans leur plateforme de revendications, où 14 points ont été accordés par leur tutelle, les gardes communaux réclament des arriérés depuis 1995. Ils demandent aussi la régularisation de leur situation de retraite, la situation étant toujours bloquée. Les dossiers ont été transmis à la Caisse nationale des retraites mais, à ce jour, ils sont en instance. «Avant de parler de rémunération, nous voulons un statut particulier. Qui sommes-nous et quelle est notre identité '», s'interroge-t-il.«Nous avons servi le pays et avons contribué à sa stabilité. Mais nous sommes devenus un lourd fardeau pour l'Etat». Parmi les gardes communaux présents hier matin devant leur siège d'Oran, certains invalides de la décennie noire ont demandé aussi la régularisation de leur situation. D'autres problèmes socioéconomiques sont relevés, comme l'éternel dossier du logement qu'ils mettent en avant vu que toutes les catégories sociales ont bénéficié de quotas, exception faite des gardes communaux. Cette journée de protestation est venue suite à l'appel de la coordination nationale qui a tenu des sit-in un peu partout à travers le territoire national.







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