Forte fréquentation des jeunes au Salon de l'emploi

Quatre jours de rencontres et d'échanges entre des jeunes citoyens et des représentants d'entreprises créées dans le cadre des dispositifs de l'Ansej et de la Cnac. « Nous sommes ici pour nous renseigner et surtout pour acquérir de l'expérience. Je souhaite monter un projet dans l'agriculture et j'ai trouvé justement des profils intéressants de jeunes entrepreneurs qui ont réussi dans l'agroalimentaire. C'est une aubaine que de discuter des expériences des autres pour se lancer dans les affaires », nous dira Mahdi, 22 ans, étudiant à l'Institut de nutrition, d'alimentation et de technologie alimentaire (Inata) de Constantine. Les entreprises sont versées dans divers secteurs : agriculture, industrie, agroalimentaire, BTPH, cosmétique, artisanat, services, télécommunications, paramédical ou menuiserie. Okba Beloucif, directeur du service accompagnement Ansej, a indiqué hier que ce salon, organisé par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, a permis à une centaine de jeunes, diplômés pour la plupart, d'être pris en charge par les représentants des directions de l'Ansej. « Ce sont des stagiaires qui seront accompagnés après la fin de leurs études ou formations, ils auront toutes les facilités d'encadrement pour réussir à monter leurs projets. Nous avons organisé ce salon à la place Ahmed-Bey, parce que c'est un espace ouvert qui nous permet de sensibiliser et d'attirer le maximum de jeunes. Les universités sont en pleine période d'examens, ce qui ne nous a pas empêché d'accueillir beaucoup d'étudiants. L'objectif est de sensibiliser et faire découvrir l'univers de l'emploi et ce n'est pas d'exposer, mais d'encourager les jeunes à concrétiser leurs projets et créer un espace d'affaires et d'investissement. Par exemple, nous avons un jeune exposant qui a créé une société spécialisée dans la conception site web. Il a signé une convention d'affaires avec une cinquantaine d'entreprises. Nous avons également une entreprise d'apiculture qui produit du miel mais aussi de la cire, ce sont donc des entreprises qui innovent. Ce ne sont pas des projets basés sur l'argent et le crédit, mais le savoir-faire », a-t-il souligné. Notons qu'en plus de la soixantaine de microentreprises, des organes étatiques étaient également présents lors du salon, tels que les banques, les caisses d'assurances, la direction des impôts, la Chambre d'agriculture de wilaya ou encore la Chambre d'artisanat et des métiers.