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FORNAKA 'MOSTAGANEM
Mon c?ur a littéralement fondu. J'avais du mal à contenir mes émotions. Mes yeux se sont remplis de larmes à la vue de ses deux orphelins abandonnés à un vieillard de 80 ans. J'étais incapable de traduire mes émotions en paroles. Par chance, mes verres fumés de mes lunettes dissimulaient mon trop-plein d'émotion. «Je suis désolée, j'ai dit à mon compagnon je vais devoir sortir un moment», je n'en peux plus !Malek , 14 ans et Adjel, 12 ans , deux orphelins survivent au fil des ans de la maigre pension d'un grand-père en retraite, malade chronique et de l'amour d'une grand-mère également âgée et souffrant de multiples maux, qu'elle tente désespérément de leur offrir au fil des jours où la joie est souvent absente et les rires interdits de séjour ! C'est malheureux de voir un élan de solidarité sans égal animait toute une ville durant le Ramadhan, s'estomper juste à sa fin et presque disparaître à jamais et ne reprendre qu'avec le prochain mois sacré . Lors de sa dernière rencontre avec les associations caritatives, le wali de Mostaganem, M. Temmar Abdelwahid en a fait cette regrettable remarque et a vivement sollicité que ce dernier ne s'essouffle point et persiste au-delà du Ramadhan, car les nécessiteux, selon ses déclarations, n'ont pas besoin uniquement d'aide au mois du Ramadhan. Aujourd'hui, Ammi Ahmed, un grand-père, âgé de 81 ans, est venu solliciter les colonnes du journal pour lancer un appel pressant pour le devenir de ses petits-enfants, deux orphelins dont il a la charge. Disposant d'une maigre retraite ne parvenant presque pas à satisfaire les besoins alimentaires de sa nombreuse famille, dont une fille divorcée avec ses enfants, et son petit fils et sa petite fille orphelins de père et de mère, a tant de mal à joindre les deux bouts et connait déjà des fins de mois si difficiles. Il a si peur pour l'avenir des deux orphelins , il affirme, les yeux rougis , comment ses petits enfants s'en sortiront sans sa présence et celle de leur grand-mère, également âgée de 79 ans et usée par la maladie . Sa pension mensuelle reste trop insuffisante pour qu'i puisse leur offrir ce qui leur manque, surtout le nécessaire vital ; un habillement décent et une nourriture suffisante. Souvent, il se prive de médicaments, juste pour leur faire plaisir, leur offrir de temps à autre ce une robe tant désirée par Malek ou un tee-shirt de qualité pour Adjel. Les parents des deux orphelins sont morts, le père Hamad est décédé à l'âge de 52 ans, après avoir souffert pendant de longues années, d'un trouble neurologique, la mère Dehiba est morte à l'âge de 40 ans, d'un cancer d'estomac. Malek avait 08 ans et Adjel juste 06 ans lorsque leur maman a succombé à la complication de son mal si redoutable. Ils ne se souviennent presque pas d'elle, ils étaient assez petits et ils le sont encore. Ils ont énormément besoin de tout et tant d'autres choses, alors, âmes charitables, où êtes-vous pour secourir ces orphelins qui attendent depuis si longtemps et dont le grand-père craint si fort le triste sort qui les attend après son trépas.





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