Algérie - Revue de Presse

Formation professionnelle: le ministère a fixé les priorités pour adapter l'apprentissage aux mutations socioéconomiques



Publié par l’APS le : jeudi, 08 avril 2021
ALGER- Le sous-directeur de l'apprentissage au ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Lahcène Chihi a affirmé jeudi à Alger que le ministère avait fixé les priorités pour développer et adapter le mode de formation par apprentissage aux mutations socioéconomiques, l'apprentissage étant un mécanisme efficient pour assurer des postes d'emploi.
Intervenant aux travaux du séminaire sur le mode de formation par apprentissage, le même responsable a expliqué que le ministère avait fixé les priorités et mobilisé les moyens pour renforcer et développer ce mode de formation en vue de son adaptation aux mutations socioéconomiques, et ce à travers l'implication des organismes employeurs.
Il a indiqué, dans ce cadre, que le ministère s'était fixé pour objectif d'augmenter le taux d'apprentis de 57% actuellement à 70% du total des inscrits dans la formation professionnelle. Soulignant que le ministère œuvrait à moyen terme à affecter plus de 600.000 postes budgétaires pour la formation par apprentissage, M. Chihi a soutenu que le secteur avait pris plusieurs mesures ces dernières années pour assurer une formation de qualité dans les métiers et spécialités prioritaires pour l'économie nationale.
Pour M. Chihi, le mode de formation par apprentissage vise à mieux répondre aux exigences des entreprises économiques, en termes de main d'œuvre qualifiée et améliorer l'employabilité des diplômés de la formation professionnelle.
A cet égard, le secteur a adopté une nouvelle politique pour réaliser les objectifs nationaux dans le domaine du développement des ressources humaines, et ce dans le but d'améliorer la compétitivité des entreprises économiques et promouvoir le produit national, dans le cadre d'une vision stratégique reposant sur le développement de partenariats, notamment au niveau local, une plus grande ouverture des établissement de formation sur leur environnement socioéconomique, et améliorer la qualité de la formation, notamment du mode d'apprentissage.
M.Chihi a rappelé, dans le même contexte, les dispositions de la loi 18-10 du 10 juin 2018 qui visent à adapter l'apprentissage aux mutations socioéconomiques, et à garantir une meilleure visibilité sur les spécificités de ce mode de formation. Cette loi prévoit la mise en place d'un nouveau système pour l'orientation des apprentis avec l'association des organismes employeurs, la valorisation de la fonction pédagogique de l'enseignement, et la spécialisation d'entreprises publiques dans la formation par apprentissage.
Les dispositions de cette loi (art 67) prévoient aussi la possibilité pour tout employeur de recruter l'apprenti immédiatement après la fin de sa formation sans recourir, au préalable, aux dispositifs d'emploi.
M.Chihi a indiqué que les efforts fournis par le secteur pour la promotion de l'apprentissage ont permis d'augmenter le nombre d'apprentis de 40.000 par an à 270.000 en 2021, relevant que 66% des apprentis inscrits dans le secteur de la Formation professionnelle suivent leur formation au niveau des entreprises économiques privées, 20% dans les entreprises publiques économiques, et 14% dans les organismes et administrations publiques.

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