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Football professionnel .Centres d'entraînement


Football professionnel .Centres d'entraînement
Le football professionnel, ou prétendu comme tel, réoccupe le début d'une scène footballistique mièvre et sans perspectives.A la faveur de la réunion initiée par le ministère des Sports pour aborder les questions liées à l'avenir de ce projet mort-né, des dirigeants sont montés au créneau pour contester la stratégie et la démarche suivies par les pouvoirs publics en matière de soutien d'une entreprise (professionnalisme) vouée à l'échec dès le départ et que les autorités cherchent à maintenir en vie coûte que coûte.Cela n'a pas l'air de satisfaire ceux qui ont la responsabilité de diriger des clubs professionnels. Il faut reconnaître que ces derniers sont confrontés à d'énormes problèmes dans l'accomplissement de leur mission. Partagés entre le souci de trouver l'argent (frais) pour faire tourner la machine, se conformer aux règles sociales (déclarer les footballeurs et employés), disposer de l'outil de travail (infrastructures), ils ne savent plus où donner de la tête ? et tirent sur tout ce qui s'apparente à un obstacle sur leur chemin. Les centres d'entraînement sont un sujet qui leur tient à c?ur et ne ratent aucune occasion pour le remettre sur la table. Sur ce chapitre, le ministère des Sports est toujours pointé du doigt en ce qui concerne le retard dans la concrétisation de ce projet. Pour rappel, ce chapitre a été longuement abordé lors du conseil interministériel (CIM) du 21 avril 2010 consacré à l'instauration du professionnalisme.L'ancrage juridique et les sources de financement ont été cernés à l'époque. La période 2010-2012 a été marquée par la prospection des assiettes foncières de 2 hectares par club, opération confiée aux walis qui devaient introduire des dossiers relatifs à la distraction des terres agricoles pour approbation. Les lourdeurs de la procédure de déclassement des assiettes foncières ont ralenti le projet. Au départ, les pouvoirs publics avaient tablé sur un mode de financement à hauteur de 80% par l'Etat et 20% par les clubs. Il est apparu rapidement que les clubs n'avaient pas les capacités financières pour honorer leur engagement, obligeant l'Etat à prendre en charge la totalité (100%) de la construction des centres d'entraînement.Face au ralentissement de la mise en ?uvre du projet, les pouvoirs publics ont réorienté la stratégie sur proposition du ministère des Sports, acceptée par le gouvernement, à savoir augmenter la surface du terrain à céder qui passe de 2 à 3 hectares, confier toutes les étapes de la construction à l'Etat, la décentralisation de l'opération en la confiant aux directeurs de la jeunesse et des sports (DJS). Cette réorientation notable est contenue dans la loi de finances 2015, qui consacre l'incapacité des clubs professionnels à prendre en charge les 20% prévus à leur charge initialement. Le ministère a achevé, en 2014, l'étude type de la construction d'un centre de formation, l'élaboration d'un cahier des charges, priorité a été accordée à 20 clubs dont le transfert des assiettes de terrain est en voie de finalisation.


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