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Fondements nationaux sur le discours religieux


En visite de travail à Annaba où il a animé une conférence sur «les fondements nationaux sur le discours religieux», le ministre des Affaires religieuses et des wakfs Youcef Belmahdi n'est pas sorti des sentiers battus en matière d'explications sur des aspect en relation avec l'intitulé de la rencontre.La conférence a réuni au siège de l'APW de Annaba, les cadres et imams de son secteur en poste dans la région. Dans ses propos, le ministre est revenu sur des questions maintes fois abordées en d'autres lieux sur différents aspects de sa carrière d'homme de foi.Il s'est même répété sur le discours religieux contemporain, le rôle des mosquées et sur celui des imams. Le ministre a, d'une certaine manière, souligné les fondements intellectuels et leurs mécanismes. Il paraissait prendre pour référence certains éléments. Selon lui, ces derniers sont essentiels et constants dans la construction du discours religieux en général, il a souligné plusieurs d'entre-eux affirmant qu'ils sont fondamentaux. Comme il a précisé les contours d'une mise en adéquation entre ces deux types de discours du point de vue de leurs postulats intellectuels. Alors que l'on s'attendait à un débat qui aurait été très instructif de par la multitude de problèmes auxquels est confronté son secteur et particulièrement les 145 imams en poste dans la wilaya de Annaba, le ministre s'est satisfait de son allocution. Il a laissé pratiquementtout le monde sur sa faim. Y compris sur la question de la suspension, depuis une dizaine d'années, des travaux de la grande mosquée de Annaba prévue pour accueillir 15.000 fidèles. Le ministre s'est, cependant, satisfait de l'inauguration de la mosquée Oussama Ibnou Zayed de Sidi Amar à laquelle un bienfaiteur a fait don d'un lustre de 1,50 millions DA et un tapis de 500.000 DA. Lors de ce qui paraissait être une conférence de presse, le ministre s'attardait à répéter ce qu'il disait. Il paraissait avoir à ses côtés de bons conseillers. Ces derniers paraissaient être beaucoup plus impatients d'achever leur visite par la mosquée Abou Marouane à la vieille ville, leur dernière étape. A l'exception de quelques bribes de réponses, le ministre s'est refusé à donner quelques aperçus sur les dispositions prises par son institution pour éviter aux imams des actes d'agression. Comme cela s'est produit récemment. Il s'est également refusé à expliquer les causes à l'origine de la suspension des travaux de la grande mosquée de Annaba et encore moins la finalité des 14 milliards de centimes dont a bénéficié la mosquée Abou Marouane pour sa restauration.
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