Algérie

Foire CIRTA QASENTINA 2005



Etat des lieux et opportunités d?investissement Les autorités officielles, dont le secrétaire général du ministère de la PME et de l?Industrie, le wali de Constantine et le directeur général de l?artisanat du MPMEI, étaient attendues pour la cérémonie protocolaire. Un contretemps, il faut le dire, à la décharge des organisateurs du groupe GIFM-SOGEXPO, fins prêts au jour J et à l?heure H. Pour sa part, la foule qui a fait le pied de grue pendant des heures dans la froidure de cette journée a fait les frais de ce retard, forcée de rebrousser chemin face à des grilles qui ne leur ont été ouvertes que le lendemain... Placée sous le signe de « la production face au défi et à l?avenir » et qualifiée par les partenaires de la Chambre du commerce et de l?industrie du Rhumel (CCIR) de « carrefour économique international de l?Est », cette foire a aligné 110 exposants nationaux, dont 97 sociétés privées et 6 exposants étrangers hindous, syriens, iraniens, sénégalais ainsi que l?opérateur de la téléphonie mobile El Watania Telecom. Zoubir Ouali, manager général de ce groupe, a qualifié cet événement comme « une opportunité offerte aux opérateurs économiques de faire le point des avancées économiques, de saisir les opportunités d?investissement et de partenariat offertes sous toutes ses formes ». Lors de son intervention devant le parterre d?officiels, ce dernier a pris acte de la volonté manifestée par les plus hautes autorités de la ville « de booster la dimension économique du Vieux-Rocher et faire en sorte, à travers l?organisation de telles manifestations, d?impulser une nouvelle dynamique économique à la wilaya de Constantine ». Pour l?heure, il faut le dire, les investisseurs potentiels de la ville ne se bousculent toujours pas au portillon, faute, peut-être, d?un dossier assez consistant pour intéresser toutes les parties prenantes, bailleurs de fonds y compris. Au lendemain de cette avant-première, malgré un temps pluvieux et froid, une foule encore plus dense que la veille a pris d?assaut l?enceinte du centre des expositions Enaditex, sis à la zone industrielle Palma. Dans une cohue sympathique, petits et grands, femmes et hommes ont déambulé d?un stand à un autre pour découvrir le produit recherché ou tout simplement pour le plaisir des yeux. Au milieu de cette foule de consommateurs potentiels et de curieux, il y avait aussi ceux qui se donnaient le temps de prendre le pouls et de décoder les entreprises nationales les plus performantes à leurs yeux. Une appréciation reposant, nous dit l?un d?eux, sur leur dimension, leur démarche marketing, leur pénétration d?un marché devenu hyperconcurrentiel et la vision anticipative qui leur ont permis de relever plus d?un défi. Dans ce cercle qui s?élargit de plus en plus à l?échelle du pays, ces visiteurs avertis ont manifestement jeté leur dévolu sur les 200 m2 du stand affecté au groupe Benhamadi Condor qui apparaît de leur point de vue parfaitement au diapason d?une concurrence étrangère qui a coulé plus d?une entreprise du même secteur de l?électronique et de l?électroménager. C?est en quelque sorte, dira l?un des « curieux » rompu aux subtilités de l?échiquier économique national et international, une reconnaissance à la pugnacité de son manager, dont la démarche repose sur une réelle qualité de sa gamme de produits, leur design attractif et des niveaux de prix compétitifs qui n?ont pas échappé à l?attention d?un public qui a pris littéralement d?assaut ce stand où la carte de visite de ce géant algérien de l?électronique et de l?électroménager se passe en soi de commentaires. 6 unités de production, toutes situées à la zone industrielle de Bordj Bou Arréridj. 304 emplois, dont 161 générés en 2004, une année seulement après la mise en ?uvre productive de ces unités. Une capacité de production annuelle de 260 000 récepteurs numériques, 250 000 téléviseurs 55 cm, 70 000 télés 74 cm, 120 000 télés 37 cm, 400 000 climatiseurs, 100 000 réfrigérateurs, nonobstant les deux unités de soutien spécialisées dans l?injection plastique et le polystyrène. Ce cocorico, au demeurant amplement mérité, devrait secouer la torpeur sinon l?amour propre des milieux d?hommes d?affaires constantinois, dont la majorité, faut-il le rappeler, sont manifestement plus tournés vers le profit rapide que vers les investissements générateurs d?emplois et de richesse.



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