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FMI
Le Groupe des gouverneurs africains qui siègent au FMI ont affirmé que si l'Afrique a, certes, maintenu un taux de croissance confortable, elle pourrait, néanmoins, être vulnérable à un ralentissement de l'activité dans les pays émergents en raison de sa dépendance au commerce international, en particulier avec la Chine, ainsi qu'aux problèmes sécuritaires dans un certain nombre de pays du continent. Réuni dimanche à Washington avec la Directrice générale du FMI, Christine Lagarde, en marge de la réunion de printemps du FMI et de la Banque mondiale tenue du 11 au 13 avril, ce caucus africain a avancé que le taux de croissance annuel africain devrait s'établir à plus de 5% en 2014 et en 2015.Néanmoins, ce groupe et Mme Lagarde ont noté que les principaux risques baissiers qui pèsent sur ces bonnes perspectives concernent un ralentissement plus fort que prévu des économies émergentes, et notamment de la Chine, ainsi que la vulnérabilité des finances publiques et les problèmes sécuritaires dans un certain nombre de pays du continent. A cet égard, les pays africains doivent poursuivre leurs efforts pour préserver la stabilité macroéconomique et construire leur résilience. Dans ce sens, ce groupe et la patronne du FMI ont soutenu que pour la plupart des pays africains, il est crucial de concilier le renforcement des réserves, l'augmentation des investissements privés et publics et le financement d'un niveau approprié de dépenses sociales, tandis que pour d'autre pays il importera également de renforcer les positions budgétaires et de contenir l'accumulation de la dette.En outre, ils ont appelé à des efforts concertés pour restaurer la paix et la stabilité dans les pays frappés par l'instabilité politique ou par le conflit. Par ailleurs, ils ont relevé que pour la plupart des pays africains à faible revenu et des exportateurs de ressources naturelles, la diversification de l'activité économique et des exportations est un important objectif capable de renforcer la résilience et de créer des emplois pour une population active jeune en expansion. Mais les pays africains reconnaissent qu'ils ont, eux aussi, besoin de faire un rééquilibrage et générer de la croissance dans les industries telles que la transformation et l'agriculture qui peuvent bénéficier aux populations en termes d'opportunités d'emploi, et en s'attaquant au déficit en infrastructure et en énergie. Affirmant que l'accès au financement reste difficile, ?'les pays africains se tournent alors vers le FMI afin qu'il poursuive son engagement et la réforme de ses politiques'' dans le but d'assurer plus de ?'flexibilité'' dans ses conditions de prêts.




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