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Fin du délai de dépôt des candidatures aujourd'hui


Conformément à l'article 140 de la loi organique portant régime électoral, le délai pour le dépôt de la déclaration de candidature à la présidence de la République auprès du Conseil constitutionnel, en prévision de l'élection présidentielle du 4 juillet prochain, prend fin aujourd'hui à minuit.Selon cet article, la déclaration de candidature doit être déposée, au plus tard, dans les 45 jours suivant la publication du décret présidentiel portant convocation du corps électoral qui a été signé le 9 avril dernier par le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, et publié le lendemain au journal officiel. Ainsi, et au terme de l'article 141 de la Loi fondamentale, « le Conseil constitutionnel statue sur la validité des candidatures à la présidence de la République par décision, dans un délai de 10 jours, à compter de la date de dépôt de la déclaration de candidature ». En ce qui concerne les postulants à la candidature, la validation de leurs dossiers par le Conseil constitutionnel, demeure tributaire de la présentation d'une liste de 600 signatures individuelles d'élus d'Assemblées populaires locales ou parlementaires, réparties au moins à travers 25 wilayas, soit une liste de 60.000 signatures individuelles, au moins, d'électeurs, recueillies à travers, au moins, 25 wilayas, avec un nombre minimal de signatures exigées pour chacune des wilayas qui ne saurait être inférieur à 1.500. Concernant la remise des formulaires de souscription de signatures individuelles pour les postulants à la candidature, 77 lettres d'intention ont été déposées, selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur qui cite parmi les postulants trois de chefs de parti politique, à savoir l'Alliance nationale républicaine (ANR), le Front El Moustakbal (FM) et le Front algérien pour le développement, la liberté et l'équité (FADLE). Cela dit, de la fin de ce délai, la scène politique reste marquée par des avis partagés entre ceux qui soutenant la solution constitutionnelle à la crise, notamment ceux ayant fait partie de « l'alliance présidentielle » (FLN, RND, TADJ et MPA), et les formations et personnalités de l'opposition réclamant une période de transition non gérée par des figures du « système ». Pour d'autres partis, privilégiant la voie constitutionnelle, ont laissé entendre qu'ils ne seraient pas opposés à un report du scrutin. Enfin, faut-il rappeler l'appel lancé par le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, le 5 mai dernier, pour un dialogue « intelligent, constructif et de bonne foi » en vue de réunir les « conditions appropriées pour l'organisation, dans les délais convenus, de l'élection présidentielle ».


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