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Fin de fonctions pour l'imam décrié


Fin de fonctions pour l'imam décrié
A. LemiliDans leur conflit avec l'imam de la mosquée Obeïda de Sidi Amor (Khroub) et surtout leur rejet épidermique de ce dernier, les fidèles ont finalement obtenu gain de cause auprès de la direction de wilaya des affaires religieuses, celle-ci venant de signifier au dit imam la fin de sa mission.Plus fort encore, le dessaisissement de l'imam a été obtenu sur le champ vendredi dernier. Autrement dit à l'issue même de la prière du jour consacré et donc sans attendre que les arguments apportés par les uns et les autres parmi ceux qui souhaitaient le voir continuer ses offices (une infime minorité) et ceux pour lesquels seul son départ était susceptible de ramener la sérénité non seulement dans la mosquée, mais dans l'ensemble du lieudit Sidi Amor.D'ailleurs à quelques jours précédant la visite de l'inspection de la direction de wilaya, il se disait énormément de «choses» et circulaient autant de rumeurs selon lesquelles des émissaires acquis à l'imam auraient démarché certains fonctionnaires sur place afin de les convaincre de la nécessité d'inverser la tendance et faire en sorte que cheikh Ammar demeure à son poste. Cette conviction était devenue telle parmi la foule que nul parmi les habitants de Sidi Amor n'aurait pris le risque de ne pas assister à la prière du vendredi pour surtout éviter un règlement à l'amiable de la situation lequel règlement aurait consisté «à concilier l'inconciliable», nous dira un fidèle au téléphone après la prière d'El Ichaa. Dans l'immédiat, c'est toujours un imam bénévole qui procède à la conduite des affaires de la mosquée en attendant que la direction de wilaya des affaires religieuses en désigne de manière définitive un autre ou confirme celui-ci qui, selon toujours notre vis-à-vis au téléphone, «réunirait le consensus, d'autant plus qu'il remplit tous les critères exigibles en ce sens par l'administration». Rappelons tout de même que précédemment des imams ont été désignés, mais ils se sont tous retrouvés contraints de quitter leur poste face à la pression exercée par la minorité du religieux relevé. Les raisons évoquées tout au long de ces trois dernières semaines de conflit sont plutôt graves, mais faute d'être étayées de preuves matérielles palpables ne pouvaient que recommander la retenue.A. L.


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