Algérie

5 films algériens au programme


Il se tiendra du 23 au 26 août prochain avec au menu plus de 60 films des plus récents en provenance des pays africains dont l'Algérie et, notamment une carte blanche aux RCB.Le Festival cinémas d'Afrique oeuvre comme son l'indique, pour la promotion et la diffusion des cinémas africains, le soutien aux cinéastes, la sensibilisation artistique, tout en conservant sa dimension de divertissement culturel et convivial pour le public. Au programme, plus de 60 films: fictions, documentaires, dessins animés, de la comédie grand public à l'enquête historique plus pointue, en passant par des courts-métrages ou des premières oeuvres de jeunes cinéastes. Le Festival permet au public romand de découvrir des oeuvres cinématographiques récentes, inédites ou peu diffusées, et de rencontrer les cinéastes, artistes et professionnels invités. Débats, rencontres, soirées thématiques, expos photos, concerts, gastronomie et convivialité viennent enrichir l'offre cinématographique et compléter la toile de fond des projections, en salle et en open air. Le Festival est aussi une plateforme favorisant les rencontres entre professionnels. La section Panorama constitue le coeur du programme et présente une sélection de 58 films en provenance de 25 pays d'Afrique. Composée de longs et courts métrages de tous genres- fictions, animations, documentaires produits entre 2016 et 2018, cette section offre une vision large de la production récente où les films à gros budget, célébrés internationalement, côtoient des découvertes rarement, voire jamais, présentées en Europe. Deux coproductions suisses primées, Des moutons et des hommes de l'Helvético-Algérien Karim Sayad (prix de Soleure) et Imfura du Rwandais Samuel Ishimwe (Ours d'argent du meilleur court métrage à Berlin), seront également à l'affiche. Au programme on y découvre aussi un hommage à Idrissa Ouédraogo, cinéaste burkinabé né en 1954, décédé en février dernier. Il est l'un des réalisateurs africains les plus marquants de sa génération. Il a inspiré et accompagné toute une génération de cinéastes. Sa carrière de cinéaste commence dès 1981. Il a été le récipiendaire de plusieurs prix, notamment avec Yaaba (1989, prix de la Critique à Cannes et Prix du public au Fespaco), Tilaï (1990, Grand Prix du Jury à Cannes, Grand Prix du Fespaco) et Samba Traoré (1992, Ours d'argent à Berlin). Le Festival lui rend hommage avec la projection de son film préféré, Kini & Adams. A l'honneur aussi, le cinéma soudanais qui a connu un essor important dès l'indépendance du pays en 1956, en particulier grâce à la figure historique du réalisateur Gadalla Jubara, qui a réalisé plus de cent documentaires et quatre films de fiction au long de ses 50 ans de carrière; un court montage de sa production sera présenté en ouverture de séance. Dans les années 80, le Soudan comptait plus de 60 salles de cinéma, dont 16 dans sa capitale, Khartoum. Cependant, dans les années 90, les difficultés économiques et politiques ont mis un frein à leur exploitation. En 2018, il ne subsiste qu'une salle de cinéma dans la capitale. Sans soutien institutionnel, les cinéastes soudanais tentent de créer des oeuvres indépendantes. Le festival présente le travail de ces auteurs qui se battent au quotidien pour faire exister le cinéma soudanais. Un des moments phares de ce festival sera en outre la carte blanche aux Rencontres cinématographiques de Béjaïa qui sont organisées annuellement depuis 2003 par l'association Project'heurts. Elles ont pour objectif de réconcilier le public algérien avec le cinéma en lui proposant des films récents en provenance de plusieurs pays, suivis de débats pointus avec les cinéastes. Les RCB c'est aussi aujourd'hui des ateliers d'aide à la post-production et à l'écriture de scenario. Les films qui seront projetés grâce à cette carte blanche sont Je te promets de Mohamed Yargui, Jusqu'à la fin des temps de Yasmine Chouikh La Vague (Lmuja) de Omar Belkacimi Et enfin de That Lovely Life de Rami Aloui. L'Algérie sera présente également avec la présentation du dernier film de Malek Bensmail La bataille d'Alger, un film dans l'histoire mais aussi avec le film En attendant les hirondelles de Karim Moussaoui qui clôturera le festival. Au menu aussi une table ronde sur les liens entre les cinémas et les littératures africaines, mais aussi rétrospective autour de Nelson Mandela et la lutte anti-Apartheid. En effet, en l'honneur du 100e anniversaire de sa naissance (18 juillet 1918), une sélection de sept films (fictions et documentaires) est proposée, qui illustrent sa résistance et sa lutte contre l'apartheid. Parmi ces films on citera Cry freedom de Richard Attenborough, Indians can't fly d'Enver Samuel, I talk about me, I am Africa de Chris Austin et Peter Chappell, Sarafina! de Darrell Roodt, Mandela: Son of Africa, Father of a nation de Angus Gibson et Jo Menell, Mandela: Pong walk to freedom de Justin Chadwick, Long nights, Journey into day de Frances Reid et Deborah Hoffmann». Enfin on relèvera aussi un concert du sextet éthio-jazz Arat Kilo accompagné de la diva malienne Mamani Keïta et du rappeur slameur américain Mike Ladd, une très belle expo photo signée Osbone Macharia, un café-rencontre, des débats et des délices culinaires. Un événement très riche à saluer.

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