Algérie - Revue de Presse

FILIÈRE DE LA TOMATE INDUSTRIELLE



Chauds débats samedi prochain C?est à un grand débat sur le développement de la culture de la tomate industrielle et sur la production du concentré de tomates auquel la Conserverie Amor Benamor (CAB) convie ce samedi 4 décembre, dans le cadre de la « 1re Journée sur le développement de la culture de la tomate industrielle » à Annaba, l?ensemble des animateurs de cette filière. Au programme, il est prévu plus d?une dizaine de communications d?experts étrangers dont celles de MM. Juan José Amezaga, président de l?Association mondiale des industries de la tomate (Amitom), et Xavier Branhome, rédacteur en chef de la revue Tomato New, aux côtés des Algériens Mohammed Sari, universitaire, ainsi que Brahim Benamor, directeur de la CAB. Le thème retenu pour cette première journée par l?organisateur est révélateur d?une volonté unanime des conserveurs à donner à leur activité de transformation de la tomate industrielle l?importance qui lui est due. Cette volonté est reflétée par le dossier épineux du concentré de tomates. De cette journée, conserveurs et agriculteurs de toutes les régions d?Algérie spécialisées dans la production de la tomate industrielle et du concentré de tomates attendent beaucoup. Confrontés à une concurrence déloyale générée par une importation anarchique du double et triple concentré de tomates, ils sont restés les parents pauvres de l?activité agro-industrielle. En apparence, les conserveurs algériens font l?essentiel du commerce intérieur du concentré de tomates à travers les 22 unités de conserverie dont 19 sont implantées à l?est du pays. Malgré les progrès accomplis dans le domaine de la qualité et du marketing, elles sont loin de prendre en charge la totalité des besoins nationaux. Avec l?ouverture du marché national, est apparue la pratique de la rétrocession du triple concentré de tomates à des opérateurs sans relation aucune avec la filière. En violation des dispositions légales régissant cette activité, cette rétrocession s?est développée en 2004. Pour les conserveurs, elle est insoutenable, d?autant que les auteurs n?hésitent pas à frauder sur la teneur, le poids et la qualité. A l?évidence, les records annuellement enregistrés en matière de récolte de la tomate industrielle ne constituent pas une panacée pour les conserveurs. Outre les tracasseries bancaires et les difficultés financières auxquelles sont confrontés plusieurs d?entre eux, les conserveurs sont aujourd?hui convaincus de subir la loi des producteurs étrangers et des importateurs locaux.



Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)