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Fidélité aux intérêts plus qu'aux idées



Fidélité aux intérêts plus qu'aux idées
Peu de fidélité à des idées. Beaucoup de fidélité aux intérêts. La stratégie, c'est l'art de se retrouver sans faute aucune aligné sur ses intérêts. Fidélité aux hommes ' Oui quand ces derniers sont debout. Les mêmes qui avaient soutenu Zeroual ont soutenu le suivant, celui qu'ils estiment qu'il va assurer leurs intérêts. " Lorsque le b?uf met pied à terre, s'aiguisent les couteaux ".C'est une vérité générale qui concerne aussi bien les grands " élus " au niveau politique le plus haut que ceux qui sont désignés à de hautes fonctions. Ceux-là se font prendre en otage en se faisant, sans le savoir, entourer par une " muraille de Chine " afin d'empêcher les compétences de les approcher. La stabilité au sein du FLN avait toujours été approchée dans son explication par une neutralisation des courants internes, neutralisation obtenue de l'extérieur de ce parti, et non pas forcément par des compromis internes, du moins selon les perceptions qui avaient été faites par ceux qui s'intéressaient à lui.D'autres cependant estimaient que jusqu'à l'époque récente où l'armée avait décidé de ne plus mettre ses ?ufs dans ce panier que constituait ce parti, ce dernier était la vitrine politique de l'institution de la défense et reflétait les contradictions qui pouvaient exister au sein de celle-ci. Dans ce dernier cas de figure, des tensions au sein de l'armée trouvaient le FLN comme théâtre des confrontations entre les contradictions, mais aussi le cadre de la recherche des compromis. Le FLN peut très bien encore ne pas réellement appartenir, c'est-à-dire jouir de sa pleine auto détermination pour la raison que ceux qui se battent aujourd'hui autour de l'appropriation de son appareil ne sont pas ses membres fondateurs comme il en est dans les autres partis. C'était bien le secrétaire général de ce parti et non pas celui d'un autre qui avait bien dit qu' " il avait reçu des instructions d'en haut ". Durant donc toute la période du système du parti unique, le secrétaire général du parti avait bien été le président de la République lequel lui-même était issu de l'armée.Il avait suffi que l'armée dise qu'elle avait décidé de ne plus parrainer un candidat à la présidence pour que fut enlevé le couvercle sur la marmite et que furent libérées les contradictions, les ambitions et que fut asséché le champ des inhibitions.Il y en a au sein du FLN, surtout parmi ceux qui n'avaient pas l'âge de participer à la révolution, et qui s'étaient fait connaître parce qu'ils avaient " bougé " et qu'ils avaient été autorisés à " bouger ", à faire du " bruit, à s'impliquer dans la bataille par la bipolarisation de ce parti, qui croient encore aujourd'hui possible d'agir pour une mainmise sur le FLN, qu'ils croient encore qu'il suffit qu'ils en parlent les premiers pour que celui qui en devient le président ou le secrétaire général devienne fatalement président de la République et confie son sort et celui du pays à ceux-là qui sont les plus bruyants.Ils veulent finir par nous faire croire que ce sont les comités de soutien qui font élire les présidents alors que bien avant l'élection, tout le monde connaissait le nom de l' " élu ". C'est d'ailleurs là, dit-on, le génie de l'Algérien, de ne pas attendre l'élection pour connaître les résultats.


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