Feu de paille '

Le battage médiatique ayant succédé à la mort d'Ebossé et la campagne de sensibilisation orchestrée par les médias lourds, représentent un feu de paille si des mesures draconiennes ne les accompagnent pas.Mais, c'est toute une autre histoire quand on sait que des décennies durant, les instances fédérales se sont montrées incapables d'entreprendre la moindre action visant à éradiquer la violence de nos stades. Cette bête immonde s'est enracinée dans les m?urs de nos supporters, ancrée dans nos habitudes que de simples campagnes de sensibilisations puissent être salvatrices pour le football, pris dans l'engrenage de ce fléau immonde. Bien des choses peuvent être dites sur la question mais de préférence, il faut changer de cap pour parler football que de violence. De retour de Brésil où elle a réussi l'exploit de se qualifier aux huitièmes de finale, l'équipe nationale est sur le point de reprendre du service pour le compte des éliminatoires de la CAN-2015. Comme tout le monde le sait, l'Afrique n'est pas le Brésil et Addis-Abeba, première étape de ces éliminatoires, n'est pas non plus Rio de Janeiro pour croire un seul instant à la facilité de la mission des Verts. D'autant qu'il a y eu changement dans le staff et que le nouvel entraîneur ne connaît pas bien le continent africain puisque c'est sa première expérience à la tête d'une équipe nationale. Mais bon, nous n'allons pas vite en besogne pour prédire quoi que ce soit. Juste que le football dans le continent diffère de celui qu'on a vu en Coupe du monde. Plusieurs paramètres sont à prendre en considération si on veut éviter de mauvaises surprises. L'altitude, le climat, l'arbitrage et un environnement des plus hostiles sont en effet des ingrédients africains auxquels il faudrait désormais faire face. En plus, l'Algérie est une équipe à battre pour le prestige. C'est dire que la mission des Fennecs ne s'annonce pas de tout repos. Bien au contraire, elle sera extrêmement difficile et périlleuse. Une équipe avertie, en vaut deux.