Algérie

Festival international du cinéma du Caire


L’Algérienne Sahraoui enlève le premier prix La 30e édition du Festival international du cinéma du Caire a, lors de sa clôture vendredi dernier, proclamé «Barakat» un long métrage de la réalisatrice algérienne Djamila Sahraoui, meilleur film arabe de l’année 2006. L’élection de cette production à la première marche du podium n’a pas été aisée dans la mesure où «Barakat» partage cette consécration avec le film égyptien «Kass Walzek» de Hala Khalil. L’histoire que raconte le film «Barakat», se déroule en Algérie durant les années 1990. Les protagonistes, Amel et Khadidja, travaillent dans le secteur de la Santé. La première, la trentaine, pleine de vie et d’énergie, est médecin urgentiste à l’hôpital. Khadidja, une ancienne moudjahida, qui fait le double de l’âge de sa collègue, est infirmière. Laquelle se distingue par un esprit très pratique, elle est lucide, pragmatique mais surtout joviale et pleine de gaieté. En fin de journée de labeur, la doctoresse rentre chez elle et entame les tâches ménagères en attendant que son époux, Mourad, journaliste de profession rejoigne le foyer conjugal. Mais entre-temps, la doctoresse est sollicitée en urgence, par ses voisins, pour porter assistance à Bilal, un petit garçon gravement malade. Elle accompagne l’enfant à l’hôpital. En rentrant le lendemain soir, Mourad, son mari, a disparu. Elle part en voiture sur les routes, à la recherche d’un maquis islamiste. Khadidja, qui a tenu à l’accompagner, reprend ses aptitudes de révolutionnaire, les astuces et les accoutrements de son passé de combattante contre l’armée française. Prises par les intégristes, Amel et Khadidja ne doivent la vie sauve qu’à leur chef, Hadj Slimane, qui s’acquitte ainsi d’une dette contractée envers Khadidja pendant la guerre de libération. Libérées, Amel et Khadidja reprennent la route. Dans la montagne, elles trouvent refuge dans la maison isolée d’un vieil homme solitaire. C’est dans une carriole tirée par une mule que Amel et Khadidja, accompagnées du vieil homme, voyagent désormais. Barakat, produit en 2005, est d’une durée de 95 minutes. Les rôles principaux sont tenus par Rachida Brakni pour «Amel», Fettouma Bouamari pour «Khadidja», Zahir Bouzrar pour le «vieil homme», Malika Belbey pour «Nadia» et Ahmed Benaïssa qui incarne le chef terroriste «Hadj Slimane». A l’issue de l’annonce de sa nomination, la réalisatrice algérienne a, dans une déclaration à la presse, exprimé sa joie pour cette consécration «inattendue», avoue-t-elle, du fait de la qualité des productions arabes en compétition.


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