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Ferhat
Ce prénom masculin est d'origine arabe. Il signifie "far?ât" (joies, gaîtés, récompense donnée à celui qui apporte une bonne nouvelle). Il provient du verbe faraha (être content, éprouver de la joie, du bonheur).On peut citer, parmi les beys de Constantine, Ferhat Bey (qui a régné de 1647 à 1653). À son époque, des tribus se querellaient et se livraient même la guerre, chacune cherchant à établir sa suprématie. Ce fut notamment le cas des Abd el-Moumen et Feggoua, mais aussi des Mokrani et des Beni Abbès de la région des Bibans. Il put intervenir et, par des négociations, il parvint à réconcilier les tribus, ce qui instaura un climat de paix et de sécurité qui favorisa le commerce, donc le développement du beylicat. Une année, la sécheresse provoqua la famine : il fit venir de Tunisie des caravanes de grains et les distribua aux tribus atteintes. Comme la milice n'avait rien perçu, il préleva un pourcentage sur les impôts et les lui versa, ce qui calma les soldats qui n'avaient pas perçu leurs soldes depuis quelques mois. Il autorisa aussi les zaouïas à prélever une part sur l'impôt, ce qui permit de renforcer ces établissements et de favoriser ainsi l'enseignement.C'est en 1653 que Ferhat Bey se retira pour ses raisons de santé. La même année, au printemps, il se rendit à Alger pour verser l'impôt ou "denouche". Il fut accueilli à son arrivée par les dignitaires auxquels il offrit des présents. S'il avait agi de la sorte, c'était pour que ces gens qu'il honorait interviennent pour lui auprès du Pacha. Il avait, en effet, décidé de se retirer et il voulait qu'on nomme son fils, Mohammed, à la tête du beylicat. Il se rendit auprès du Pacha et fit sa requête. Il expliqua que sa santé ne l'autorisait plus à exercer ses fonctions, il demandait, comme une grâce, qu'on le décharge de ses fonctions et qu'on nomme un autre homme à sa place. Le Pacha accepta la demande et, sur les conseils des dignitaires, il nomma Mohammed, le fils de Ferhat, à la tête du beylicat de Constantine. De retour à Constantine, Ferhat Bey campa à Hamza (Bouira) et fit venir son fils. Il lui remit le diplôme d'investiture, signé par le Pacha, et les insignes du commandement.M. A. Haddadou[email protected] /* */


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