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FCE, organisation patronale et non politique



FCE, organisation patronale et non politique
Dans un entretien accordé au journal électronique Tout Sur L'Algérie (TSA), le président du Forum des chefs d'entreprise, Réda Hamiani s'est étalé sur la position de son organisation patronale vis-à-vis des évènements que connaît la scène politique en Algérie.Ainsi, répondant à une question qui concerne la réélection du président Abdelaziz Bouteflika à un quatrième mandat, M. Hamiani a déclaré que " nous sommes des observateurs de la scène et nous faisons confiance à nos autorités. Les résultats ont été obtenus à travers des élections transparentes d'après ce qu'ont dit les autorités ". Avant de poursuivre, " nous les acceptons. Je n'ai pas de commentaire particulier à faire sur ce sujet. Je suis le président d'une organisation patronale et non d'un parti politique?. Par ailleurs, et s'agissant du soutien du FCE au président Bouteflika, lors de ces présidentielles, M. Hamiani a assuré que " le FCE est une organisation patronale qui a en son sein une multitude d'appartenances politiques ". " Il ne faut pas se tromper sur ce que vous appelez prise de position. Le Forum en tant qu'entité a organisé une consultation qui a donné un résultat tout à fait transparent ", a-t-il soutenu. Egalement, selon lui, l'assemblée générale a décidé d'apporter son soutien au président Bouteflika. Tout en affirmant que la question de la stabilité est la plus importante pour le moment. En outre, et en réponse à une journaliste relative à des pressions sur le FCE pour organiser des consultations et prendre position par rapport à la présidentielle, le chef de cette organisation patronale a nié l'existence de pression exercée sur le FCE. À cet effet, l'ancien ministre des Pme et PMI a déclaré " vous vous méprenez sur la réalité du secteur privé qui est par définition indépendant. Les chefs d'entreprises n'ont pas à subir de pression ". Pour ce qui est des démissions de certains membres du FCE, M. Hamiani a indiqué que ce qui a été apporté par la presse est relativement faux. On a avancé le chiffre de 40 démissions. Je vous informe qu'il n'y a eu qu'une seule démission ", a-t-il tenu de préciser. À cet égard, il a indiqué que l'organisation a su garder sa stabilité et la solidarité entre ses membres. " Je ne peux pas prendre seul la décision, mais je ferai en sorte que le FCE ne soit plus otage d'un alignement politique quelconque ", a poursuivi le président du FCE. " En tant qu'association patronale, nous n'avons pas à nous positionner par rapport à une consultation électorale quelle qu'en soit la nature et quel que soit le candidat. Il y a un consensus là-dessus. Nous allons attendre un peu et nous entérinerons définitivement ce principe lors d'une AG. Nous ne sommes pas à l'aise dans ce genre de questions ", a-t-il dit. De plus, répondant à une question sur les futures positions de cette importante organisation patronale, sur les questions d'ordre politique notamment sur les élections, la même source a indiqué que la décision ne lui revient pas. " Elle fera l'objet d'une discussion lors d'une assemblée générale qui sera organisée au moment opportun pour consacrer ce principe. Mais je pense que ce principe est très largement accepté au sein de notre association ", a-t-il assuré à cet égard. Concernant la raison pour laquelle le FCE a soutenu le président Bouteflika en 2004, en 2009 et en 2014, M. Hamiani a déclaré " je tiens à rectifier une chose. Rien n'interdit au FCE de prendre position dans le domaine politique. Nous n'avons pas vocation à nous exprimer dans le domaine politique, mais la loi ne nous interdit pas d'émettre un avis par rapport à des situations ou à des conjonctures qui nous interpelleraient et qui nécessiteraient une prise de position. Cependant, le FCE est parcouru par une multitude d'influences et de sensibilités ". Par ailleurs, l'ancien ministre des PME et PMI a indiqué que " l'unique démission du FCE était un non-événement, qu'elle a été gonflée par la presse ". De ce fait, pour lui, " les équilibres internes du FCE n'ont pas été ébranlés ".Enfin, en réponse à une question relative aux craintes des entrepreneurs, M. Hamiani a assuré qu' " un bon nombre de chefs d'entreprises étaient dans une situation d'attente ". Avant de poursuivre, " maintenant, je pense que les choses vont reprendre leur cours et qu'on va se mettre au travail dans des conditions normales pour que les activités reprennent. Les chefs d'entreprises ne sont pas spécialistes dans le domaine politique. Ce qu'ils recherchent toujours est un environnement favorable aux affaires qui peut leur permettre d'investir, d'embaucher et de travailler ".




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