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Fast food, pizzas, chawarma...



Fast food, pizzas, chawarma...
Les habitudes alimentaires ont profondément changé. Les fast food, pizzerias et autres boutiques de m'hajeb et chawarma ont enraciné la culture de la malbouffe.Les habitudes alimentaires ont profondément changé. Les fast food, pizzerias et autres boutiques de m'hajeb et chawarma ont enraciné la culture de la malbouffe.Entre un restaurant et une pizzeria, il y a une boutique de chawarma et de kebbab. Ainsi le paysage urbain de n'importe quel endroit se fonde actuellement sur un nombre croissant de ces shops de fast food et estaminets où se vendent à longueur de journée et même de nuit, les variétés de fritures, pizzas, m'hajeb confectionnés à la va-vite et surtout la chawarma qui est prisée toute l'année. Et comme d'habitude, les citoyens de tous âges remplissent ces demeures à l'hygiène douteuse et à la prestation de services laissant des cloaques.Il est utile de rappeler que les services de contrôle de qualité du ministère de commerce ont procédé à la fermeture de plusieurs de ces commerces et en verbalisant d'autres propriétaires de ces magasins pour manque d'hygiène et qualité douteuse des menus servis. Malgré ces contrôles inopinés d'un millier de ces agents, la tâche semble ardue et difficile vu le nombre réduit de ces inspecteurs. De là, les restaurants de restauration rapide et les cafés prolifèrent partout. Et malgré leur nombre, ils ne désemplissent pas de clients.Les citoyens ne sont plus ces fins gourmets s'attablant dans les restaurants de renom et appréciant des mets bien confectionnés. Ils sont rares et chers. Les fast food qui proposent un plat associé à un soda ou une bouteille d'eau minérale ont le vent en poupe.Les normes commerciales ne sont pas respectées. Malgré une enseigne lumineuse, les magasins sous forme de réduits respirent les odeurs de fritures avec une cacophonie qui ne laisse aucune tranquilité pendant la dégustation. Les cassecroûtes qui dégoulinent de mayonnaise et de h'rissa sont arrachés des mains de consommateurs crédules qui n'accordent aucune attention aux mains qui les servent.La déception est totale lorsque dans des pizzerias, les vendeurs servent de leurs propres mains et souvent les plongeurs confectionnent une pizza en un tournemain en y ajoutant quelques garnitures pour plaire aux clients. Les chawarmas, qui sont les plus consommées, sont le résultat d'une arnaque du moment que la pièce de viande cède à un tas de graisse mélangée à une épice ou un piment pour lui donner de la consistance. C'est dire l'ampleur du risque qui pèse sur la santé des citoyens qui sont confrontés à cette chaîne ininterrompue de l'alimentation rapide.Les dégâts qui se font ressentir sur la santé sont multiples et parmi les maladies qui en résultent, ce sont l'hypertension et l'obésité qui classent en haut du tableau. L'étude réalisée par l'institut national de la santé publique (INSP) fait ressortir des résultats alarmants. La majorité des malades ne s'alimentent pas sainement, ce qui fait que 20 % de ceux qui ont 35 ans sont obèses et 56 % sont en surpoids.Il y a aussi 25 % d'hypertendus entre 35 et 70 ans dont le dérèglement alimentaire est l'un des facteurs cités. Ce tableau sombre interpelle les autorités, les responsables de contrôle de qualité et les spécialistes de nutrition à entamer une véritable campagne de sensibilisation et d'actions sur les dangers de ces nouvelles habitudes alimentaires.Entre un restaurant et une pizzeria, il y a une boutique de chawarma et de kebbab. Ainsi le paysage urbain de n'importe quel endroit se fonde actuellement sur un nombre croissant de ces shops de fast food et estaminets où se vendent à longueur de journée et même de nuit, les variétés de fritures, pizzas, m'hajeb confectionnés à la va-vite et surtout la chawarma qui est prisée toute l'année. Et comme d'habitude, les citoyens de tous âges remplissent ces demeures à l'hygiène douteuse et à la prestation de services laissant des cloaques.Il est utile de rappeler que les services de contrôle de qualité du ministère de commerce ont procédé à la fermeture de plusieurs de ces commerces et en verbalisant d'autres propriétaires de ces magasins pour manque d'hygiène et qualité douteuse des menus servis. Malgré ces contrôles inopinés d'un millier de ces agents, la tâche semble ardue et difficile vu le nombre réduit de ces inspecteurs. De là, les restaurants de restauration rapide et les cafés prolifèrent partout. Et malgré leur nombre, ils ne désemplissent pas de clients.Les citoyens ne sont plus ces fins gourmets s'attablant dans les restaurants de renom et appréciant des mets bien confectionnés. Ils sont rares et chers. Les fast food qui proposent un plat associé à un soda ou une bouteille d'eau minérale ont le vent en poupe.Les normes commerciales ne sont pas respectées. Malgré une enseigne lumineuse, les magasins sous forme de réduits respirent les odeurs de fritures avec une cacophonie qui ne laisse aucune tranquilité pendant la dégustation. Les cassecroûtes qui dégoulinent de mayonnaise et de h'rissa sont arrachés des mains de consommateurs crédules qui n'accordent aucune attention aux mains qui les servent.La déception est totale lorsque dans des pizzerias, les vendeurs servent de leurs propres mains et souvent les plongeurs confectionnent une pizza en un tournemain en y ajoutant quelques garnitures pour plaire aux clients. Les chawarmas, qui sont les plus consommées, sont le résultat d'une arnaque du moment que la pièce de viande cède à un tas de graisse mélangée à une épice ou un piment pour lui donner de la consistance. C'est dire l'ampleur du risque qui pèse sur la santé des citoyens qui sont confrontés à cette chaîne ininterrompue de l'alimentation rapide.Les dégâts qui se font ressentir sur la santé sont multiples et parmi les maladies qui en résultent, ce sont l'hypertension et l'obésité qui classent en haut du tableau. L'étude réalisée par l'institut national de la santé publique (INSP) fait ressortir des résultats alarmants. La majorité des malades ne s'alimentent pas sainement, ce qui fait que 20 % de ceux qui ont 35 ans sont obèses et 56 % sont en surpoids.Il y a aussi 25 % d'hypertendus entre 35 et 70 ans dont le dérèglement alimentaire est l'un des facteurs cités. Ce tableau sombre interpelle les autorités, les responsables de contrôle de qualité et les spécialistes de nutrition à entamer une véritable campagne de sensibilisation et d'actions sur les dangers de ces nouvelles habitudes alimentaires.


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