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Fallait-il neutraliser la course '



Fallait-il neutraliser la course '
La décision de la direction de course de neutraliser la 3e étape pendant 20 minutes après l'énorme chute qui a notamment impliqué Fabian Cancellara, n'a pas fait l'unanimité. Etait-elle la bonne ' Le Tour de France a vécu une scène spectaculaire mais extrêmement banale lundi, lors de la 3e étape, suivie d'une autre nettement plus rare. La seconde étant la conséquence de la première. Après une énorme chute collective à un peu plus de 50 kilomètres de l'arrivée, qui a provoqué les quatre premiers abandons (notamment ceux de Tom Dumoulin et Simon Gerrans) de cette 102e édition, la direction de course a en effet décidé de neutraliser l'étape durant une vingtaine minutes, le temps que les attardés puissent réintégrer le peloton. Une décision qui, à chaud, n'a pas fait l'unanimité. Les réseaux sociaux se sont aussitôt enflammés, mais cette neutralisation semble également avoir fait débat au sein même du peloton. Plusieurs coureurs, notamment de l'équipe Sky, celle de Christopher Froome, ont ainsi paru étonnés par cette neutralisation, il est vrai très rare dans l'histoire du Tour. En 2010, le peloton avait de lui-même neutralisé la course dans l'étape menant à Spa, suite à une série de chutes sur une route très glissante. A l'époque, c'est un certain... Fabian Cancellara qui avait initié le mouvement, déjà contesté par certains.Une bonne décisionEn l'occurrence, Christian Prudhomme, était tout à fait dans son droit. Selon les règlements de l'UCI, une telle décision peut être prise par la direction de l'organisation, en accord avec les commissaires de course. Mais une neutralisation ne doit intervenir qu'en cas « d'incident risquant de fausser le déroulement régulier » de l'épreuve. Nous sommes donc dans la subjectivité et la situation est laissée à l'interprétation des organisateurs. Une décision spontanée par nature, donc difficile. Pour résumer, Christian Prudhomme pouvait tout aussi bien choisir de neutraliser... ou pas. Les avis ont également divergé d'une équipe à l'autre. « C'était une chute exceptionnelle », a réagi au micro de France Télévisions le manager de l'équipe AG2R La Mondiale, Vincent Lavenu. « Les commissaires et l'organisation ont pris une bonne décision ». A l'inverse, Thierry Bricaud, directeur sportif de la FDJ, s'est montré opposé à cette neutralisation sur l'antenne d'Eurosport. « Personnellement, je trouve un peu dommage d'arrêter la course, a-t-il regretté. C'est sympa pour les coureurs qui sont tombés, mais des chutes, il y en a toute l'année et elles font partie de la course. »


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