Tizi-Ouzou - A la une

Faculté des sciences humaines et sociales de Tizi Ouzou : Une étude sur la couverture du hirak par le journal El Watan



Deux étudiantes de la Faculté des sciences humaines et sociales de l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, en l'occurrence Dalila Bettouche et Sarah Boumati, ont consacré leur travail de recherche de fin d'études en master à la couverture de presse des manifestations du mouvement populaire (hirak) enclenché le 22 février 2019 pour le changement du système.Ainsi, sous l'encadrement du Dr Samira Mameri, ces deux désormais diplomées en sciences de l'information et de la communication, sont revenues sur les différentes étapes ayant marqué la Révolution du sourire, et ce, tout en essayant d'analyser les articles portant, notamment sur les manifestations de rue couvertes par les journalistes d'El Watan. il s'agit d'une étude analytique des éditions du journal El Watan parues durant la période allant du 20 juin au 31 décembre 2019.
La problématique de notre étude est : «Comment le journal El Watan a-t-il abordé le sujet du mouvement populaire algérien 2019 dans la forme et dans le contenu ' », soulignent les deux étudiantes en question qui, après avoir posé un certain nombre de questions, ont précisé que l'étude a révélé que le journal El Watan a accordé une importance particulière au mouvement populaire qui a occupé des places prépondérantes dans les pages nobles de ce support d'information. «El Watan a consacré d'importants espaces pour le hirak, notamment pour les marches du vendredi où le même journal a réservé, dans certaines semaines, sa Une en toute entière et plusieurs pages pour les couvertures de ces manifestations à travers plusieurs wilayas du pays», ajoutent-elles.
Selon le travail de recherche précité, le quotidien El Watan a consacré plus de 50 % de ses pages de la rubrique actualité, durant l'année 2019, aux activités du hirak.
S'agissant des genres journalistiques les plus utilisés dans les articles sur le mouvement populaire durant la période d'étude (20 juin 2019 au 1er janvier 2020), on trouve que les journalistes ont opté beaucoup plus pour le compte rendu et des articles d'informations dans le traitement médiatique des manifestations du hirak.
Les auteurs de la même étude ont fait ressortir aussi les slogans du mouvement populaire les plus répercutés dans El Watan. Ainsi, « Etat civil et non militaire» est le plus utilisé dans les articles analysés. Des mots d'ordre sur la libération des détenus viennent en deuxième position, les appels à maintenir le mouvement pacifique occupent la troisième loge, et ce, avant des slogans portant sur la corruption, le refus du dialogue et le rejet des élections.
L'étude en question a révélé également que parmi les acteurs du mouvement populaires les plus présents dans les articles analysés, on retrouve en tête du classement les manifestants, les détenus d'opinion, les étudiants et les enseignants universitaires ainsi que le Comité national pour la libération des détenus du hirak (CNLD). Par ailleurs, notons que d'autres sujets très intéressants ont été abordés dans les mémoires de fin d'études en SIC à la faculté des sciences humaines et sociales de l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou.
On citera, entre autres, l'utilisation par des jeunes les smartphones pour prendre des photos et vidéos à mettre sur Facebook réalisé par Hakima Oubahri et Souad Toubal, sous l'encadrement de Mohamed Ameziane Bourghel et soutenu, la semaine dernière, devant un jury composé de Sofiane Mesbah, Karim Hamoune et Hakim Hamzaoui. Cette étude a porté sur un échantillon d'étudiants de l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou.
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