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Fabbro : "Je suis très touché par les messages de soutien des Algériens"



Il a tenu à remercier les nombreux Algériens qui l'ont joint par téléphone pour prendre de ses nouvelles.En cette période de crise où la pandémie de coronavirus fait des ravages aux quatre coins de la planète, l'heure est à la mobilisation générale et à la lutte sans merci pour tenter d'endiguer ce mal terrible à travers de nombreux pays. C'est le cas notamment en Italie, ce pays méditerranéen et ami de longue date, qui vient de dépasser la barre effroyable des 7 000 décès pour près de 70 000 cas de citoyens contaminés, notamment dans le nord de la péninsule, autrement dit en Lombardie, où la situation est très critique.
Et s'il nous a été donné l'occasion de prendre des nouvelles de nombreux amis et proches algériens qui résident dans ce pays, nous avons pu prendre attache, hier, avec notre ami Enrico Fabbro, cet entraîneur italien très estimé en Algérie, qui a drivé, par le passé, deux grands clubs algériens, le MC Alger et la JS Kabylie.
"Si la situation est moins dramatique à Rome où, comme tous les Romains, je suis confiné chez moi avec ma famille, la situation est, par contre, plus grave au nord du pays, dans la région de Milan, où le mal est beaucoup plus profond", nous dira le sympathique Enrico, qui n'a pas manqué de faire part du grand respect pour le peuple algérien qu'il a côtoyé durant quelques années où il a travaillé en Algérie.
"Je remercie du fond du c?ur les nombreux amis algériens qui m'ont joint par téléphone pour prendre de mes nouvelles. Sachez qu'ici tous les Italiens sont très touchés par les nombreuses marques de sympathie et le magnifique élan de solidarité de nos amis algériens en cette dure épreuve, et je profite de l'occasion pour appeler tous les citoyens et les supporters algériens à rester confinés chez eux pour combattre cette terrible épidémie", nous dira encore Fabbro, qui n'est pas près d'oublier les belles péripéties vécues en 2006-2007 au Mouloudia et en 2012 à la JSK, sans oublier cette malheureuse aventure vécue en août 2017 avec les Canaris.
"Comme les Italiens, les Algériens sont passionnés de foot et de beau jeu, et je garde en mémoire des moments fabuleux que j'ai vécus au MCA mais aussi à la JSK, qui sont deux clubs très populaires", insiste Fabbro, qui éprouve toujours une grosse frustration de son premier passage à Tizi Ouzou en 2012.
"Je me rappelle qu'à l'époque, la JSK avait de bons joueurs et arrivait à produire du beau jeu, mais comme le football n'est pas une science exacte, les résultats n'ont malheureusement pas suivi, et j'ai dû quitter le club à l'amiable à la fin de la phase aller, car il faut être honnête dans la vie", affirme le technicien italien qui, pour rappel, avait bien du mal à enchaîner de bons résultats, à un tel point que la JSK terminait la phase aller à la 9e place du championnat.
"Je me rappelle qu'après avoir mal débuté le championnat et après avoir concédé deux courtes défaites consécutives contre le CRB à Tizi puis l'USMA à Alger sur le même score (1-0), j'avais déposé ma démission, mais sur insistance du président Hannachi, je me suis ravisé et nous avons bien réagi en nous imposant à Constantine face à une bonne équipe du CSC entraînée par le Français Roger Lemerre (2-1), alors que nous avions joué à dix après l'expulsion de notre défenseur Benlamri", se souvient encore Fabbro.
Mais à défaut du déclic tant espéré, la JSK était retombée de travers car, après une nouvelle et courte défaite concédée encore à domicile face au MCA entraîné par Djamel Menad (1-0), la JSK enchaîna une autre défaite à Bel-Abbès sur le même score étriqué (1-0), et le malchanceux Fabbro dut alors se résigner à rendre finalement le tablier pour laisser sa place au revenant Nasser Sandjak.
Enfin, Fabbro regrette aussi le dernier scénario rocambolesque qu'il a vécu en août 2017 à Tunis, où il fut appelé à reprendre du service à la JSK et à diriger la préparation du stage estival des Canaris à Gammarth, mais il se trouva confronté à la présence du duo technique Rahmouni-Moussouni qui se prévalait d'un contrat encore en cours au sein du club kabyle.
"C'est vrai que j'ai vécu là une situation curieuse, mais mon tort a été de reprendre du service à la JSK sans avoir signé de contrat, car je vouais beaucoup de respect et de confiance aux dirigeants et aux supporters de la JSK", conclut Fabbro.

Mohamed HAOUCHINE


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