Algérie - A la une


Evaluation de la gestion consulaire à l'ambassade d'Algérie à Paris


Evaluation de la gestion consulaire à l'ambassade d'Algérie à Paris
Sous la présidence de M. Hacéne Rabahi, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, une réunion a regroupé récellent les consuls d'Algérie en France.Le regroupement de deux jours, a eu lieu au niveau de l'ambassade d'Algérie à Paris, en présence de Mazouz El-Hocine, secrétaire général du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, et de plusieurs hauts cadres du gouvernement algérien. Comme nous l'avons livré dans notre édition du 18 février 2017, les premiers responsables des représentations diplomatiques en France, ont été convoquées à se réunir au niveau de l'ambassade à Paris. Le regroupement a été consacré à l'évaluation de la gestion consulaire de la communauté algérienne établie dans l'Hexagone, et surtout aux préparatifs des prochaines élections législatives prévues le 4 Mai prochain. Comme d'habitude, une grande satisfaction a été affichée quant aux efforts déployés par l'ensemble des services des représentations diplomatiques en France. Au cours de cette réunion, il a été fait part de l'achèvement de l'opération des passeports biométriques. Il est de même pour les préparatifs des élections, un sujet débattu par les consuls, qui ont indiqué que tout est prêt pour la réussite de cet évènement. La satisfaction affichée par les diplomates, au cours de cette réunion, n'est pas du tout partagée par les représentants de la communauté algérienne en France. Ces derniers trouvent que, malgré les instructions de M. Ramtane Lamamra, rien n'a changé concrètement. Nos interlocuteurs ont indiqué que les Algériens se sentent étrangers lorsqu'ils sont au niveau des représentations diplomatiques de leur pays. En plus de l'accueil qui laisse à désirer, les «portes» des consulats sont totalement fermées à la communauté, ont-ils indiqué. «Mise à part le passeport ou la carte consulaire, circulez, il n'a rien à voir», est l'expression ressassée à tout bout de champ, selon Mme Saida B. Cette dernière nous a expliqué que des quêtes sont organisées par la communauté pour pouvoir rapatrier vers l'Algérie des Algériens décédés en France. Revenons à la réunion de deux jours au niveau de l'ambassade, pour dire que des problèmes, et des conflits mettant aux prises certains responsables et fonctionnaires de l'ambassade, n'avaient pas été évoqués. Malgré nos efforts, nous n'avons pas pu vérifier si, toutefois, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères a été mis au courant de ces sujets ou non. Des informations qui restent à confirmer indiquent que certains «proches» de l'ex ambassadeur, font l'objet actuellement, de règlement de comptes. Pris de colère, certains fonctionnaires ont menacé de tout divulguer, «mais en temps opportun». Il est de même pour l'affaire des visas octroyés à des journalistes étrangers «persona non grata» en Algérie, et qui avaient réussi, quand même, à participer au «Forum d'investissements africain» à Alger. Certains fonctionnaires de l'ambassade, directement impliqués dans cette affaire, tentent «d'essuyer le couteau» sur l'ex ambassadeur. «Nous n'avons fait qu'exécuter les ordres de l'ex-ambassadeur», ont-ils fait savoir. En somme, malgré nos efforts nous n'avons pas pu vérifier l'exactitude des informations évoquées plus haut. «Je vous répète que vous devez nous saisir par courrier, afin que nous puissions transmettre vos questions à notre hiérarchie», nous a déclaré le chargé de communication au niveau de l'ambassade d'Algérie à Paris.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)