Algérie - Revue de Presse


Des études de filières seront lancées L?agence chargée de la mise en ?uvre du programme MEDA de l?Union européenne (UE) visant les petites et moyennes entreprises algériennes, Euro Développement PME (EDPME), lancera diverses analyses sur plusieurs filières dans les prochaines semaines, a annoncé hier Olivier de Velp, directeur de l?EDPME. Une étude sur la transformation de tomate sera entamée incessamment, a-t-il indiqué en marge d?une conférence sur la nouvelle dynamique financière en Algérie et les perspectives de développement des PME organisée par l?EDPME. Une autre étude qui aura pour objet la filière pharmaceutique sera, quant à elle, lancée début mars, a-t-il ajouté. Celle-ci se penchera, notamment, sur le processus de fabrication et de conditionnement. Cette agence est en outre en négociations avec l?Association des briqueteries pour une analyse sur cette filière. La filière de la transformation de plastique fera elle aussi l?objet d?une étude par les experts de cette structure de l?UE. D?après lui, ce travail est facilité par la contribution des cinq antennes implantées sur le territoire national et qui procèdent elles-mêmes aux prédiagnostics. L?étude réalisée dans la filière électricité a été finalisée, alors que celle relative aux boissons le sera dans un mois et demi, a-t-il affirmé également. Pour ce qui est du programme de mise à niveau, M. de Velp a révélé que l?EDPME est en train d?analyser les résultats d?une quarantaine d?entreprises qui ont bénéficié de ce dispositif. Deux ans et demi après le démarrage de ce programme de mise à niveau d?un montant de 63 millions d?euros, 250 actions ont été menées ou sont en cours. La même source a indiqué que si un retard a été enregistré dans la phase de diagnostic, la phase d?exécution évolue plus rapidement. Les banquiers qui ont examiné le volet financier de ces entreprises ont constaté un manque de transparence en matière de comptabilité. Un constat qui a fait dire à M. Pastre, professeur d?université à Paris et directeur d?une banque commerciale à Tunis, que « les PME doivent aller dans le sens de la transparence ». Il estime toutefois que les efforts de ces entreprises pour se développer doivent s?accompagner d?une modernisation des banques. Celles-ci, selon lui, sont appelées à mettre sur le marché financier des produits adaptés aux différentes catégories de PME. Le président du groupe Strategica, Lachemi Siagh, a souligné que « les PME ont davantage besoin de montage financier que les grandes entreprises qui ont moins de difficultés à trouver des financements ». Il a imputé cet état de fait à « l?absence de culture financière ». « Dans ce contexte, les opérateurs ne sont pas en mesure d?aller en Bourse », a-t-il soutenu. C?est la raison pour laquelle son groupe a opté pour le développement du marché obligataire qui, selon lui, est « un marché moins risqué ». Il considère néanmoins que « ce n?est pas une catastrophe si la Bourse ne fonctionne pas ». Et d?enchaîner : « La Bourse n?est que le reflet de notre économie et, actuellement, celle-ci est liquide. »



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