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Etats généraux de l'aviculture



Etats généraux de l'aviculture
S'étalant sur quatre jours (5-8 décembre), cette manifestation "one shot" vise à établir un contact direct entre opérateurs et répondre aux attentes des décideurs économiques le long de la chaîne de production animale.Placé sous le thème "Aviculture : états généraux, enjeu et perspectives", le 4e Salon international de zootechnie s'est ouvert lundi à la salle omnisports du stade 24-Février-1956 de Sidi Bel-Abbès, avec la participation de 70 exposants, notamment des producteurs, des éleveurs et des opérateurs économiques représentant différentes wilayas ainsi que des entreprises spécialisées étrangères dans les filières animales en général et la filière avicole en particulier, venues d'Italie, d'Espagne, de France et des Pays-Bas, pour asseoir ensemble une stratégie d'avenir dans un esprit gagnant-gagnant. S'étalant sur quatre jours (5-8 décembre), cette manifestation "one shot" vise à établir un contact direct entre opérateurs et répondre aux attentes des décideurs économiques le long de la chaîne de production animale. Selon les organisateurs, "ce rendez-vous annuel se tient dans une situation actuelle économique très difficile où le secteur agricole doit jouer un rôle important pour assurer notre sécurité alimentaire et y apporter une valeur ajoutée ainsi que pour résoudre les divers problèmes de l'aviculture". À ce propos, Laâla Boukhalfa, commissaire du salon, a déclaré : "Les problèmes de l'aviculture ont été posés à maintes reprises, mais hélas aucune solution ne leur a été trouvé, notamment en ce qui concerne la fluctuation des prix qui pénalise et l'éleveur et le consommateur. En l'absence d'une organisation sur le terrain, qui est du ressort des professionnels et des associations et non de l'administration, le prix du poulet a dépassé 250 DA le kg." Il estime que "pour résoudre les problèmes de l'aviculture, il faut commencer par la régulation pour atteindre les besoins du marché qui est de l'ordre de 600 000 t. Il y a aussi le problème en amont des producteurs qui est très important par rapport aux abattoirs qui sont eux aussi déficitaires et n'arrivent pas à satisfaire au-delà de 4% de la production nationale. À cela s'ajoute également le grand déficit des structures de stockage et des chambres de conservation". S'agissant du développement de la filiale lait, dont la situation actuelle se caractérise par un déséquilibre total, menaçant même son avenir en l'absence d'une politique de régulation du marché, le commissaire du salon a préconisé la prise en charge de trois volets, le choix de la vache qui s'adapte au climat algérien, ou la sélection de la race locale, la disponibilité de l'aliment vert et non de l'orge qui est l'appoint, et le côté sanitaire et hygiène. "Normalement, une vache laitière peut donner jusqu'à 70 l/j, alors qu'actuellement on est à 20 l/j, ce qui est insuffisant et augmente nos charges. Donc, si on arrive à maîtriser ces trois volets, on peut dire que l'Algérie est un pays à vocation lait." A. BOUSMAHA


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