Algérie - A la une

Etablissements du primaire à Biskra : Des manquements au protocole sanitaire relevés




Le wali de Biskra, Abdallah Abinouar, a donné le coup d'envoi de la rentrée scolaire des écoles primaires à partir d'un établissement modèle de la nouvelle ville Mohamed Assami dans la zone ouest de la ville de Biskra.Faisant une entorse au programme préétabli pour cette inauguration officielle, il a procédé à la visite-surprise d'autres écoles primaires de ce nouveau pôle urbain qui n'étaient pas prévues à son agenda, a-t-on relevé.
Là, il a relevé quelques déficiences et manquements au protocole sanitaire et relatifs à l'organisation des groupes pédagogiques et à la réception des parents d'élèves dont certains lui ont exprimé leurs inquiétudes. «À 99%, les enseignants et les élèves portent des masques sanitaires et les distances de sécurité sont respectées dans les classes. Tous les moyens sont mobilisés pour accueillir nos chérubins dans les meilleures conditions.
Les directeurs des établissements sont chargés de mettre à la disposition des élèves et des instituteurs du gel hydroalcoolique et des appareils de contrôle de la température devant être régulièrement effectuée. Nous avons pris contact avec des associations professionnelles pour la confection de bavettes destinées aux enfants scolarisés», a-t-il souligné.
Il a invité les directeurs des établissements scolaires à faire preuve de patience et de pédagogie pour éponger et dissiper la colère et l'agitation des parents et les rassurer en mettant les élèves dans une ambiance de confiance et de travail adaptée à la situation périlleuse traversée par le pays.
Profitant de la présence du wali et du président de l'APC, des habitants de la nouvelle ville n'ont pas manqué l'occasion pour exprimer l'étendue de leur désespoir et dépit concernant l'environnement urbain dans lequel ils vivent depuis peu et une litanie de revendications pour l'amélioration de leur cadre de vie. «Certes, nous avons bénéficié de logements sociaux, mais ils sont implantés dans un no man's land, loin de la ville. Il n'y a pas de sécurité, ni de commerces, ni d'éclairage public, ni de routes goudronnées et encore moins de transport public ou d'un service de ramassage des ordures.
Les chiens errants circulent en meutes dangereuses et nous avons peur pour nos enfants et nos familles», a expliqué l'un des habitants de cette cité comptant 2500 logements, dont 80% sont encore inhabités. «Le nouveau pôle urbain Mohamed Assami de Biskra est au c?ur de nos préoccupations.
Depuis mon arrivée à Biskra, j'y ai effectué plusieurs visites en catimini. Plusieurs projets d'aménagements urbains et d'implantation de divers services et établissements culturels, sécuritaires, sportifs y sont programmés pour offrir aux habitants toutes les commodités nécessaires à une vie agréable», a répondu le premier responsable de l'exécutif.
Advertisements


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)