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Et si on riait un peu '




Et si on riait un peu '
La liberté d'expression a ses règles. La caricature a ses mesures, même dans la démesure de certaines conventions. Informer les lecteurs nécessite des conformités avec la réalité, des ponctuations expressives, des références sur les auteurs des déclarations, des autocensures, lorsque le sujet pourrait choquer la sensibilité des liseurs, bref, informer oblige son auteur à être un informateur bien localisé dans les différents genres d'expression écrite, qu'ils soient humoristiques, dramatiques, ou même parfois satiriques, autrement de tendances rigoristes pour les reporters, et les rapporteurs d'interviews.Mais il est des écrits qui laissent pantois, à tel point que nombre d'interrogations fussent après le parcours d'un chapitre comme celui qui est paru dans un grand quotidien à propos des bases de calcul des pensions de retraites dès l'âge légal atteint par les postulants aux pensions de retraite. On peut y lire ce qui suit dans un paragraphe : «Le moudjahid peut bénéficier d'une pension de retraire dès l'âge de 55 ans.
Il peut à sa demande exclusive être admis à la retraite sans condition d'âge, s'il peut prétendre à une pension de 100%». Cette explication sur les droits à la retraite des moudjahidine est venu juste après les dispositions permettant «le départ à la retraite des femmes» et juste avant «les dispositions concernant les travailleurs atteints d'une incapacité totale et permanente, lorsqu'ils ne remplissent pas les conditions d'âge pour bénéficier d'une pension d'invalidité au titre des assurances sociales».
Ce qui a interloqué, c'est assurément le fait qu'un moudjahid de nos jours peut prévaloir ses droits à la retraite à l'âge de 55 ans, étant donné que l'information était encadrée entre les dispositions règlementaires intéressant les femmes et le renseignement à l'adresse des travailleurs atteints d'une incapacité totale et permanente qui réclameraient une pension de retraite s'ils ont «des annuités inférieures à 15 ans». Comprenne qui pourra la bourde sujette aux interrogations et aux surprises.
Les lecteurs du texte ne se sont pas empêchés de rire aux éclats, se demandant, si de nos jours existeraient encore des moudjahidine qui iront faire prévaloir leurs droits à la retraite, près de 56 ans après l'indépendance. Certains seraient donc à l'état embryonnaire moudjahid ' Les gags font rire. Le rire est souvent considéré comme une excellente thérapeutique pour combattre le stress, et le surmenage.
Les auteurs qui font rire ont des dons très particuliers que les auteurs des narrations sérieuses n'ont pas. En un clin d'?il, ils font la connexion déclenchant chez les spectateurs par leurs plaisanteries le rire. Les caricaturistes dans la man?uvre de cet art qui prête à sourire ne sont pas manchots pour attiser nos neurones, dans le but de nous faire admettre qu'il existe des alternatives à la vision classique que nous nous faisons des idées communément admises comme étant inattaquables et inoxydables. Rire n'a jamais fait de mal à personne, alors rions comme on peut toutes les fois que les occasions se présenteront, parce qu'il n'est pas impossible, de nos jours, de rencontrer un moudjahid qui a atteint les 55 ans, déposer un dossier lui ouvrant droit à la retraite.
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