Algérie - A la une

Et la galère va bon train !


Faut-il cesser de parler de l'emballement dont fait montre le système à vouloir, à tout prix, que nous assimilions le mensonge selon lequel il laverait plus blanc que blanc ' Certains d'entre nous pensent que oui parce que disserter sur la question ne servirait plus à grand-chose sinon à s'attirer l'inimitié de ceux qui n'aiment pas que l'on vienne, y compris par les mots, s'interposer entre eux et leurs projets.Que nous aspirions d'une manière ou d?une autre à les empêcher de garder la mainmise sur la représentation de l'autorité qu'ils pensent être en mesure d'imposer aux gogos que nous serions. Selon leurs propres appréciations évidemment !
Bien décidés à nous la faire à l'envers sous prétexte que les choses se sont enfoncées dans un ronronnement qui n'augure rien de sympathique ' Intrigues et complots qui ont, rappelons-nous, failli transformer un élu du système, avec lequel il ne rompra jamais, en victime.
On s'identifie toujours, c'est systématique, à celui qui se fait bousculer par l'autorité et dont on pensera absolument à tort qu'il est venu grossir les rangs des laissés-pour-compte.
Personne, à quelques exceptions près, n'aura la présence d'esprit de se dire que de toutes façons, un cacique ou un quelconque haut cadre que l'on aura déclaré sacrifié ne perd que le statut et pas ce qu'entre-temps il aura eu la précaution d'engranger comme bénéfices. Pas de quoi crâner. La maltraitance des institutions s'illustre par la façon peu amène que l'on a de qualifier d'autoritaire un système qui n'en finit pas de détourner l'attention d'une opinion publique, friande des intrigues de palais qui gagnent la rue.
Une opinion qui oublie, pour un temps, qu'elle fait toujours autant rire sous cape. Fidélité ou reniement ' Des fonctions rendues inconsistantes par les sautes d'humeur qui se multiplient à l'approche de la présidentielle. Un sketch de piètre facture se joue au niveau des cercles qui veillent à laisser le pays aller à la dérive !
Un jour, on cadenasse un bureau pour s'arroger le droit de crier à la vacance et un autre, on traîne dehors un président à bout de souffle. Tant de mépris pour d'aussi hautes fonctions !
M. B.


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