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Est-ce la fin du calvaire de l'eau potable à La Marsa '


Est-ce la fin du calvaire de l'eau potable à La Marsa '
Lors de la visite de travail qu'il a effectuée récemment dans les trois communes de la daïra de Ben Azzouz, à l'est de la wilaya de Skikda, le wali, Mohamed Hadjar, a été sérieusement interpellé par les citoyens sur le retard dans le développement local, notamment par les habitants de la commune de La Marsa qui souffrent encore d'un manque terrible d'eau potable. Cependant, le problème sera certainement atténué suite aux assurances apportés par le chef de l'exécutif aux habitants. Pour ce faire, des décisions ont été prises, à savoir alimenter deux nouveaux réservoirs d'eau à partir du barrage de Zit Emba, en attendant la réalisation de ce projet d'AEP prévu pour la fin du mois de juin. Des instructions fermes ont été données à l'Algérienne des eaux pour un renforcement de l'alimentation en eau potable par 4 autres camions-citernes qui s'ajouteront aux deux existants. Par ailleurs, le chef de l'exécutif a longuement prêté attention aux préoccupations des habitants des communes de Ben Azzouz, Bekkouche Lakhdar et La Marsa qui concernent essentiellement l'eau potable, l'électricité, le gaz et le logement rural. Des habitants avaient tenu à expliquer au wali leur sentiment d'être considérés comme en marge de la dynamique de développement, allant jusqu'à proposer de rattacher leurs localités aux wilayas de Guelma ou Annaba dont elles sont frontalières. À Ben Azzouz, le wali a promis d'organiser une rencontre avec les citoyens pour leur expliquer les modalités de distribution des logements sociaux dans la plus totale transparence. À Zaouia, la revendication de l'extension de la salle de soins a été accordée par le wali, alors que la distribution de 50 logements publics locatifs à Béni Saïd a été fixée au 5 juillet. Lors de la visite au barrage de Zit Emba, un exposé sur le projet d'un périmètre irrigué a été présenté. Actuellement, le barrage est à un niveau de 56 millions de m3 et disposera prochainement d'une capacité d'irrigation de 3500 ha de superficie agricole, notamment pour améliorer les capacités de production de la tomate industrielle et des champs de pastèques, des richesses de la région.A. BOUKARINE


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